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` NEUF DÉPEOHES DIPEOMATIIQUES DE HENRI IV AM. DE BEAUVOIR, SON AMBASSADEUB A LONDRES. U COMPLÉTANT ins 1vo r1ous HISTORIQUES nassniantéçs sans on vownn son Les RELATIONS _ narnia 1.,1 vaincu ur UANGLETEBBE, ne 1591 Il 1593; TranscritesàLondres, au State paper ojîce, par M. Lenglet, dans le recueil de copies intitulé Fmncz. '- . 1591. --,6 Avait,. '_ =Mons’ de Beauvoir, Je crois que le s" d’York sera retourné seure - _ ment par delà. Et premierement le courrier romain vous aura rendu _une depesche par laquelle vous aurés sceu ce que je desirois de la Hoyne madame ma bonne sœur, saichant assez Yappreliension qu’elle a de mes aflaires, ce quime faisoit esperer que les trois mil vieux Anglois seroient de retour des Pays—Bas en Angleterre, dés le mois de febvrier, oultre lesquels je la priois de me secourir encores de trois ou quatre mil hommes, le tout plus particulierement par le s' de Beau, veu le grand besoing que j’ay de renfort, pour avoir tousjours moyen de tenir un corps, avec lequel, si Je ne puis combattre le duc de Parme, j’aye au moins moyen de maintenir mes altaires en la plus grapde seureté et reputation qu'il sera possible, attendant l’armée ` d’Allemagne. Mais bien tost aprés le partement du dict s' d’York, je receus une depesche des Pays-Bas, de la substance qu’il vous en a esté escript ; par où _j’ay congneu que les choses n’y estoient pas selon la resolution de la dicte dame ma bonne sœur, et par consequent le secours pour la Bretagne estoit encores bien incertain, ou pour le ' i x0!:.