et principalement pour la seure asseurance que j’ay diy pouvoir
` faire mon salut, et pour nfestre en ce point diH’erent des Roys mes
predecesseurs, qui ont heureusement et pacifiquement regne sur leurs
subjects, esperant que Dieu me fera la mesme grace, et que par ce
moyen seroient ostez non seulement les pretextes, maisaussy les causes
des divisions et revoltes qui minent aujourd’huy cet Estat ; estant pour
c_ela mon intention qu’il ne soit faict aucune force ny violence aux
i consciences de mes subjects. Ce que jine vous prie pas seulement
de croire en vostre particulier, mais de veiller et vous employer àce
i que les aultres n’en prennentaucune opinion, comme il' leur sera jus-
tifiîé par tous mes deportemens qu’ils n’en auront occasion d’en doub- .
ter, et quîa i, nsy qifil a pleu à Dieu nfordonner Roy de tous mes
subjects, que je les aimeray et auray tous en esgale consideration. Pre-
nés en bien ceste creance, pour vous-mesme, et ne departés, je vous .
prie, de ceste afiection particuliere que j’ay recogneu en vous, comme
vous verres tousj ours accroistre la mienne en vostre endroict. Sur ce,
_ e prie Dieu, Mons' ..... qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript
à S*-Denys en France, le xxv° jour de juillet 1593.
j HENRY. 1
1593.- 25 IUILLET. — III"".
Cop. — - B. H. Fonds Dupuy, Ms. 1_l9, fol. 5 recto.
Cop. —— Arch. du département du Nord. Envoi de M. Le Glay, archiviste.
j u Imprimé à la suite des Sermons de la simulée conversion, par JEAN Paris, 15gâ, in 8°.
[A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE, ESCHEVINS ET PAIBS
. ’ DE NOSTRE VILLE DE LA ROCHELLE.] _
Chers et bien amez, Ayans faict resolution, sur la conference que
nous avons eue avec les prelats et ceulx qui ont plus de congnois+
sance des sainctes lettres, que nous avons faict assembler par deçà,
de faire doresnavant profession de la religion catholique, apostolique
et romaine (et y commencerons des ce jour d’huy), nous vous en avons.
bien voulu icy donner advis, et vous asseurer que ce quenous en
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LETTRES MISSIVES