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i ‘ DE HENRI IV. 819 allé pour on apprendre. lfon ne parle icy que de ceste beauté nou- velle. Ma presence estoit fort necessaire euce lieu. Je 11], CIl vais disner _ puis. dormir ; mais je vous pays premier ce tribut, car vous marchés la premiere en toutes mes passions. Certes, mes cheres amours, vous debvés plus test craindre que je vous aime trop que trop peu. Ceste faulte vous est agreable, et à moy aussy puisqu’elle le vous est. Voilà comme je me transforme en toutes vos volontez. N’est ce pas pour estre aimé P'Aussy croy-je que vous le faietes ; et l’ame con- tente de ce costé là, je liny vous baisant un million de fois les mains, Ce x1J° juillet, à S*-Denys. ' ' 1593. —— 16 1u11.1, m . . ` Orig. -- Collection de M. Lucas de Montigny. Imprimé. — Revue rétrospective, seconde série, t. XI, 1837, p. 29. — A MONS“ DE RAMBOUILLET. euevstxsa nes naux cannes er eavpxmgae ees cem GENTILZ-HOMMES' DE MA MAISON. Mons‘" de Rambouillet, Vous sçavés que le vingtiesme de ce mois approche, qui est le jour auquel j’ay assigné la convocation que je fais faire à St-Denys pour y recevoir l’instruction à laquelle je me suis disposé dés mon advenement à ceste Couronne. Et pour ce qtfincontinent aprés je delibere de m’y faire sacrer et couronner ‘, suivant les antiennes coustumes observées par les Roys mes prede cesseurs, et qu’en une si celebre que sera celle-là, il fault que les choses se facent avec les mesxnes ceremonies qui de tout temps ont esté gardées en pareil cas ; à ceste cause, je vous prie dly faire trouver douze ou quinze des cent gentilz—hommes de ma maison, desquels vous aves la charge, et leur mander qu’ils se rendent incontinent au dict lieude S*-Denys, sans y faillir, allin dlassister aux dictes cere— J monies, suivant leur devoir accoustumé. Je mande au s' de Chavi- " Ce premier arrangement lut ensuite tres, et seulement au commençemenl de Q modillé, puisqqp lc sacre eut lieu à Char- Yannée suivante., 103.