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,, DE HENRI IV. 793 ° 1593. — g JUIN. -II'“°. " . Orig. -- B : R. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol.i3g : i . Cop. —`B. B. Suppl. fr. Ms. I009-3. I i il i A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS, i ` couvnmmua ET Mon Liavcwmzr cnmzim. on Mas mrs nE_cr1 uux>A1cue mr sim :. ` Mon Cousin, J’ay esté bien ayse d’entendre de vos nouvelles, comme j’ay faict par vos lettres du XXIXE du mois passé, par ce qu’il y avoit desjà assez long temps que je n’en avois eu. .l’ay eu beau- coup de contentement d’entendre par_ vos dictes lettres la deltaicte I de la compaignie du duc de Guyse, la prinse de Bozoy et le voyage que vous aves faict devers Mouzon, pour empescher les _maulvais desseings de S‘—Pol. Tay beaucoup de regret que vous et mes cou- sins les ducs de Longueville et de Bouillon n’ayés trouvé le dict S‘-Pol devant Bosoy, mais- il fault advouer qu’il a cest advantaige de 1 faire ses retraictes plus diligemment que marescbal de France 1 qui ayt esté il y a longtemps. Il est tombé en mes mains plusieurs lettres interceptées, de celluy qui faict les aH’aires prés du= duc de Feria, lequel luy mande que le roy d’Espaigne le tient pour le plus ailec- tionné serviteur qu’il ayt en France, et qtfencores que la paix se face ; le dict roy ne laissera de Yentretenir et luy donner moyen de faire la guerre. C’est pourquoy, mon Cousin, il [la] luy fault faire à bon es- cient, pour luy faire quicter ce qu’il a usurpé et luy faire perdre, par mesme moyen, touttes les vaines qualitez qu’il a prises. Je crois que mon dict cousin le duc de Bouillon vous aura veu, et qu’avés entendu i — de luy ce qua je luy ay donné charge de vous dire,' tant pour la trefve de Lorraine que pour aultres occasions importantesfa mon. service. Mon dict cousin est party, en resolution •de vous assister de sa per- — _ 1 Allusion au titre de maréchal de fort du goût du duc de Nevers, à qui ce France, quele duc de Mayenne avait donné Saint-Pol prenait son titre de duc de à Saint-Pol. La plaisanterie devait être thel. mmags on nmam iv.-ux. ioo — J \/y