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» DE HENRI lV 757 soyés veneue. Croyés, ma chere maistresse, qu’en ce qui despendra de l’obeyssance de vos commandemens, vous me treuverés sans re- proche. Cette lettreyous trouvera vers Chambly. Le bruict court icy que rn" de Montmorency s’est marié à une demoiselle de Langue- ~ _ doc ’. Je n’en ay point eu de nouvelles. Si cella est, il y en aura bien de faschées en ce pays : vous m'entendés bien. Dormés bien, mes belles amours, afin d’estre grasse et fresche à vostre arrivée”_ Pour moy j’en lay provision. Bonjour, mon tout. Je baise un million de fois vos beaux yeux. Ce XIXe avril, à Mante. les Àmours du grand Aloandre, où la du- brielle et le connètable. Àureste sa vie lut obesse de Guise est désignée sous le nom encore plus courteque celle de la belle de Dorinde, et où sa [ille, depuis la prin- favorite. Elle mourut à Chantilly le 26 sep- cessede Conti, auteurde cet ouvrage, s’est tembre 1598. Elle est désignée dans les elle—même désignée sous le nom de Mila- Amours du grand Alcandre sous le nom de ~ garde. On voit d’après cela que le passage la belle Léonide. . des deux princesses à Mantes 11`était rien ° Ces joyeuses pensées, exprimées gail ; moins quïndillérent au Roi. Suivant Cayet, lardement par Henri IV dans cette partie cette entrevue n'eut lieu que pendant le desa correspondance, s'accordentbien avec siege de Dreux, qui fut au mois de juinu le témoignage de Yhistorien Legrain, qui 2 Louise de Budos, lille aînée de se trouvait en ce moment auprès du Boi. Jacques de Budos, vicomte de Portes, et «Sa Majesté, dit—il, se donne un peu de de Catherine de Clermont—Montoison. Elle bon temps, attendant la conclusion des s`était trouvée à dix—sept ans veuve de Estats de lalsigue, de laquelle il faisoit peu Jacques de Gramont, seigneur de Va- d'estat.» Naturellement l’auteur fait men- , chères, et venait de contracter un second tionen cet endroit des visites du prince mariage avec le duc de Montmorency, le à u Madamoiselle Gabrielle, fille du sieur . _ 29 mars précédent. Du même âge que d'Estrées, grand maistre de Yartilleric, Gabrielle et d’une beauté presque aussi laquelleadepuis esté duchessedebeaufort, grande, elle causa beaucoup de sensation, à laquelle il vouloit du bien : aussi le me- à la cour lorsqu'elle y arriva deux ans ritoit-elle pour la vertu et doulceur qui es- _ après ; et le Boi lit peut-être plus d'atten— toit en elle, oultre sa beauté » tion à elle que ne l’auraient désiré Ga- (Decade du Roy Henry le Grund, liv. V.)