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DE HENRI? IV. W 797 donneray advis. Ce pendant je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. De Compiegne, le 11] avril 1.593. ` . HENRY. i ` Porien. T Mon Cousin, J'ay presentement en advis que le comte Charles,, L avechles forces estrangeres, se separa hyer du duc de Mayenne, estant pressé de retourner par ceulx des Pays Bas, à cause de la perte d’une ville prinse par le conte Maurice et du siege qu’il a mis depuis devant une aultre. L’advis n’est si particulier, comme _i'espere l’avoir bien tost s’il est veritable ; mais il est certain que toute leur armée a passé la riviere de Somme à Ham, et est à quatre heures au delà, vers la frontiere. Cela estant, vous n’aurés qu°à vous opposer au duc _ de Guyse à Bheims. Je m’asseure que le ferés à bon escient. A — 1593.- li AVRIL. C i Orig. — B. P1. Fonds Béthune, Ms. 9115, foi. 1 Z1. Cop. — B. P1. Suppl. fr. Ms. 1009-3. V i A MON COUSlN LE DUC `DE NEVERS. ' mir. nn mmzcn, eouvsmvuun cr Mos msucrsmur cmmm. ss cuinpiesn sr sms. . Mon Cousin, Je m’estois acheminé en ma ville de Tours, tant pour voir ma soeur que pour donner ordre àiplusieurs grands et importans allaires, et avois ce pendant envoyé mon armée en Sollongne pour re- duire soubs mon oheissance quelques petites villes et chasteaulx qui estoient occuppez par mes ennemys, et de la investir la ville de Celles, que mes ennemys avoient surprise, quand je fus adverty que l’armée estrangere de mes ennemys, conduicte par le duc de Mayenne et le comte Charles, avoit assiegé ma ville de Noyon ; qui fut cause qu’encore que la reprise de ma dicte ville de Celles me fust de grande importance', et que mon cousin Yadmiral, qui l’avoit investy avec ma dicte armée me . donnast esperance de la reprendre dans peu de jours, desirant secou-, rir ma dicte ville de Noyon et ne perdre une telle occasion de com- ° gl :.