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U '708 . LETTRES MlSSIVES - pour nfapporter les nouvelles de la dicte defaicte, je n’ay pas voulu faillir de vous faire ce mot pour vous en asseurer, etde la volonté que j’ay de vous recongnoistre ce bon et signalé service ; l’eil’ect de laquelle ne vous sera dilieré que jusques à la premiere occasion. Ce pendant je vous exliorteray de perseverer tousjours en vostre ardeur et devotion accoustumée à mon service, et prieray Dieu, Mons' de la Bourellie, vous avoir en sa saincte garde. Escript au camp d’Estampes, le xx11_]° jour de novembre 1592. . , HENRY. l roues?. 1592. -- 7 DÉCEMBRE? i | Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 83. A . Cop.—B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. v Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. Bâ. A MON COUSlN L} DUC D_E NIVEBNOIS. i Mon Cousin, Vous verres par celle que j’escris à mon cousin le ' cardinal de Bourbon ce qui s’est passé en mon voyage et les nou- velles que j’ay eues d`./Xrras, de la mortdu duc de Parme, qui mou- . rut au dict lieu, le mercredy deuxiesme jour de ce mois, a trois heures aprés minuict. Elles seroient bien meilleures si elles estoient suivies de la mort de son maistre. Dlune chose suis-je en peine, c’est de qui il pourra faire estat pour commander au Pays-Bas et U amener une grande armée en Francel Cestercy est le double de la despesche que des le 11l`]° de celmois vous feis par Armajgnac', que " je vous renvoye par Petit, craignant que vous ne l’ayés eue. Je n’y adjouxteray que ce mot : c’est que hier au soir j’eus nouvelles de _ m' de la Boissiere, gouverneur de ma ville de csmyeo, qui me mande comme ceulx d’Arras se sont chargez 'du corps mort du duc _ ` de Parme, qu’ils ont mis dans une eglise ; et 'qu’ils ont chassé les ' Espagnolz et `Italiens qui estoient dans la ville, et commençoient à voulloir secouer le joug de latyrannie espagnoleq Les affaires n’en _ demeureront point là, Dieu ayclant. C’est à nous à nous bien servir