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A DE HENRI IV. i 687 que vou_s luy commanderès pour mon service. Pour le regard de mes apltresnaüaires, je vous renvoye le s' de Beaulieu, bien_inI’ormè de ma volonté, lequel je vous prie croire sur ce qu’il vous dira de 'ma part : priant Dieu qu’il` vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Sainct—Denys, le xv° jour d’octobre -1592. HENRY. ,, roman. [1592.]515 OCTOBRE. — III". . Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 1 2. ' Cop. — B. R. Fonds Fontanieu, Ms. P 73, fol. 6 recto, et Suppl ; fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. Mon Cousin, La Rochette vient d’arriver, qui laissa hier m' de Mayne, qui faisoit estat de venir loger aujourd’huy à Condé ct aultres villages le long du Morin. Je ne pense pas qu’il entreprenne aulcune chose, que m' de Guyse et les trouppes qu’il attend ne soyent joinctes à luy. Ce\pendan1; je pense que le plus expedient et le plus . pressé est que vous faciès loger tous les gens de pied françois le plus près de vous que vous pourrès, et que vous envoyés tous les jours I quatre cens hommes de Pisa françois dans le fort, et deux cens _ Suisses, qui pourront attaquer quelques escarmoucbes, qui empes- cheront que les ennemys ne puissent recognoistre nostre fort ; que vous envoyés tous les jours des gens de cheval sur le passage du gué- et que vous faciès abattre le priorè et le colombier. Je vous prie de faire commencer a travailler au fort de deçà l’eau. Je vous envoye des aujour- d'huy cinquante paysans et, dans deux jours, deux "cens, qui ne bou- geront plus que tout ne soit parachevè. Ils ne manqueront de rien, V mais je vous prie encore un coup de faireuser de diligence ; m’ad- ` vertissant à toutesheures de ce dont vous aurés besoin, et de ce que vous apprendrès. A Dieu, mon Cousin. Ce jeudy à deux heures après midy, xv° octobre, à Sainct-Denys. s A W Q HENRY. . C