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i " Dlll HENRI —IV. 671, tilications des deux places de Noyon et Chaulny, auxquelles ayant assez bien pourveu, Dieu_ mercy, je mien vay couscher à Compienne, pour estre demain à Senlis et vendredy à S?-Denys, où je pourray _ sejourner un jour seullement, pour amener le s" d'() au lieu que vous sçavés. Ce pendant je vous recommande tousjours mon armée, et prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript . à Noyon, le xvf jour de septembre 1592. D, i . i ’ HENRY. _ j BUZÉ. _ , i 1592. — 18 SEPTEMBRE, [ Orig. — Collection de M. de la Fontenelle de Vaudoré, conseiller la cour royale de Poitiers, correspondantgle l’Institut et du ministère de Plnstruction publique. A M©NS" DE PUYRAVEAU. Mons' de Puyraveau, Estant necessaire plus que jamais de lever et mettre sus un bon nombre de gens de guerre, tant de cheval que de pie, pour nous en, servir et prevaloir aux occasions qui se pre¥ sentent, nous avons songé a eslire de bons, vaillans etexperimentez personnages, dela lidelité desquelz nous ayons quelques preuves. Vous nous aves faict de bons, fideles et agreables services : et y ayant ' esgard, comme ayant pleine conliance en vostre personne et diligence, ' nous vous avons ordonné cappitaine d’une compaignie de cent _ hommes deguerre, arquebusiers a cheval, dont nous vous envoyons - le brevet, sous le scel de nostresecret. Vous en ferés la levée la plus prompte pour les conduire à la guerre pour nostre service ; et d’a- prés la confiance que nous avons ten vous, vous les ferés vivre en tel ' ordre et police qu’il ne nous en vienne aulcune plainte. Ceste lettre ifestant a` aultre fin, nous prions Dieu., Mons" de Puyraveau, qu’il vous ayt en sa saincte garde. En nostre camp de Champ-sur—Marne, le XVIIJQ jour de septembre 1592. i ‘ ` HENRY. '