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LETTRES MISSIVES

_ que le duc de Parme y avoit envoyées pour le secourir, qui sont celles qu’il devoit amener en mon Royaume. Mais je ne vous dis pas ceste deflaicte pour chose bien certaine, car elle ne m’est pas asseu- rée. J’ay mande mon cousin le cardinal de Bourbon et—les s"— de mon conseil se trouver sabmedy ou dimanche à Senlis, et seray, si Dieu . _ plaist, lundy à Cressy, 11'ayant rien, Dieu mercy, qui me puisse em- pescher le passage. Cc pendant je donne le meilleur ordre que je puis à ce costé de deçà, et tel que, quand j'en serois à cent lieues, il me donnera loisir d’y arriver. Je vous prie de vostre costé employer mon armée en ce que vous congnoistrés que son ellort sera plus utile et plus à propos pour mon service, comme par vostre pru- dence vous le sçaurés bien juger : et je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Noyon, le IXB sep- tembre 1592. _ HENRY. A A nuzé. .l'ay trouvé que les villes de ce paîs ont merveilleusement bien travaillé ; je vous laisse à penser si je leur feray perdre la volonté de continuer., Depuis la presente escripte et fermée, fai receu advis que le duc d, ALll1lElll€ arriva hier soir à la Fere, et qu’à Travecy, qui en est à demye lieue, sont logez un bon nombre de chevaux ; et dit-on que h c’est pour reprendre le chemin d’Amiens. ~ relever une erreur dans M. de Thon, qui vorden ce que dit .le Roi du peu de cer- plaee cet événement au in ; à moins qn’il titude de lautre nouvelle. ' l ne faille appliquer aussi àla prise de Coe- i i '