` . DE HENRI IV. . - .607 gouvernement ; neantmoins je ne vouseniveulx presser, puisque vous ' avpés resolu d’aller` en vostre duché et veoir ma cousine ; et 'sistant . est que vous continues enceste) resolution je vous prie, avant que les Champenois se deppartent d'auprés de vous, les conjurer de° s’as-» sembleifprés side ; Dinteville etaultres qui sont pres de vous. J'ay.advis que le due de Guyse est party ce jourd’huy_ de l’armée de .» mes ennemys pour a11a~,à_ Paris. La dicte armée se desbande fort, ` i maisils attendent, de nouvelles forces et ont mande toutes les garni- ’ l sons. Je crois que la necessite croistra beaucoup dans Rouen, aupara- vant qu’ils soyent arrivez, et que _j’auray loisir de mander les trouppes de Picardie, et Normandie pour estreài lauhataille. Pour le moins, vous puis-je asseurer qu’avec les Anglois,'lesquels arriveront demain . en mon armee, je suis plus fort d'inl’anterie qu'ils nelsont. Jeiivous leray part, de jour àiaultre,. des advis que jhuray de mes dicts en- nemys : et sur ce,' je prie Dieu, mon Cousin, i qu’il vous ayt en sa saincte et- dignegarde. Du eamp devant Rouen, le ll]': jour davril 1 ooo. ï ` Mi `_ p- V " F, HENRY. p i V U . . jl li`- ( POTIEPi. ( _ —,,—il'5'9»2v.Q—’[i avai ;. i_ _ . Cop. B.(R. Fonds Dupuy, Ms. (129i Et fonds Brienne, lVls.~12, fol. 303 verso. M5 .0 ’j ¢ ". îîo • *1, O `I . (V . [augciiauig ssioiviâïuitj __ L Tres haut, tre(s_puisksan1f,. trés excellent, trés magnanime et invin- _(^ sîble .pI’i’noe È empereunodes Mousoulmansî sultan` Àmurat Élilan sen quiltout honneur etveiitu ahonde ; `nostre trés cher et parfaict C, Va_niy,' Nousavons ;, cvâdevàpti par ; nos lettres f’aict" entendre à Vostre (T nous eusmes, dés nostre avenement à ceste - vers elle, pour luy faire cog- noiistenons l’amitié' et bonneintelligence
- g¢Ã§)V’Q'lQè1gî?@§î.,§0hI§`_§Qte€entre les grands empereurs ses predeces-
seuifsêîet et soigneusement entretenues Jusques
