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N DE HENRI IV.« 597 vous en presser davantage, mais seulement vous diray que le merite que vous y aurés acquis me sera en perpetuelle souvenancepour le .. r recognoistre, si Yoccasion slen presente : priant Dieu, Mons' l’am- bassadeur, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp devant Rouen, le xxv11_]° jour de mars 1592 2. -

HENRY.

' never. ' l59É. - 28 MABs ; -=lI‘“°À i . Orig. — Arch. du royaume des Pays-Bas. Regist. des dépêches des années_i585 É 1595. Copie ` transmise par M. ie ministre de France à la Haye. . À NOS TRES CHERS ET BONS ÃMYSQLES SBS DEPUTEZ ET CONSEIL DES ESTATS GENERAUX DES PROVINCES UNIES DES PAYS-B’AS. Trés chers et bons amys,— La cognoissance que nos ennemys ont, eue du danger ouils se pouvoient mettre, entreprenant le secours de ceste ville, pour lequel ils estoient venus, pendant que nous estions accompagné des belles et grandes forces qui nous estoient arrivées, leur a faict nou rompre leur desseing, mais le diH’erer soubs une feincte retraicte, pour nous donner occasion de licentier le grand nombre de nostre noblesse qui estoit accouru au bruict de la ' bataille. Ce que ayant clairement cogneu par lettres interceptées dc leurs chefs qui nous sont venues en mains, par lesquelles ils man- dent leurs partisans pour se trouver dans peu de jours au rendés — vous qu’ils ont choisy à cest effect, nous avons incontinent donne tout l'ordre que nous pouvons de nostre costé, pour rassembler nos dictes forces ; comme nous esperons y trouver nos bons serviteurs aussy prompts qu’ils s’y sont monstrez la premiere fois. Mais d’au— tant que les dicts ennemys ne laisseront rien en arriere pour se rendre les plus forts qu’ils pourront, comme mesmes nous sommes ` advertys que le duc de Parme faict encore venir de nouvelles forces ’ Cette lettre est datée à tort de 1591, par Rymer : l O