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- ., . ~ . É. DE HENRI lv. 503 ‘ A ter foy, comme à chose tres veritable, sans croire rien de ce que l’on VOUS VOUl(lI`3. dlI`€ HH CO[il.I’B, et (IUE DOIIS CSPÈPODS qllû Dlêll HOUS ’ donnera bien tost la victoire denos ennemys, avecque le moyen d’as- ` seurer quelque repos à nos bons et lidelles subjectz ; de quoy vous le_ debvés tous prier devotement, tant en general qu’en particulier, _ allin qu’il luy plaise vous en faire la grace : et nous le prierons qu’il vous ayt,‘ Chers et bien amez, en sa saincte et digne garde ; Au camp de Neuf-Chastel`?, le v_]° jour de febvrier 15g2. ` ' i HENRY. ` ro'1‘I1an. mee espagnole, à aller lui—même en escar- Gerberoy pour reconnoistre ce qui en es- mouche avec cent cavaliers seulement. toit, avec ordre de feindre d'estre venu I En faisant repasser le pont d’Au1nale à sa pour composition de prisonniers. Le Roy. petite troupe, il voulut se retirerle der- qui vit bien .l'adresse du duc, avant que nier et fut blessé aux reins.d’un coup d’ar- de donner audience au trompette, feignit . uebuse. Acetleoccasion le duc de Parme, de vouloir aller à la chasse ; sur uoi il _ ‘I . (I qui était resté fidèle à sa prudence ordi- donna l’o1 dre de tenir son cheval prest : naire, dit qu'il avait pensé avoir affaire à sur lequel estant monté, il se fit voir au un général d’armée et non et un capitaine trompette, comme s’il‘ n’cust eu aucune de chevau-légers, comme il voyait main- blessure ; et, après favoir congedié, il se tenant qu`était le roi de Navarre. La bles- remit au lit. » (Histoire de la ville ct chas- sure de Henri IV se trouva peu dange- teau de Gerberoy en Beatwoisis, par Jean reuse ; mais le pansement Tobligea de Pillet, Rouen, 16 ;li, in-(N, liv. IX, garder quelques jours le lit à Neufchâtel, chap. x.) On voit par ces détails que les suivantles OEconomies royales, ou à Gerbe— circonstances. se prêtaient assez à des roy en Beauvoisis, selon fhistorien decette bruits inquiétants tels que le Boi cherche petite ville. ¤ S`étant, fait panser à lahàte à les dissiper ici. dans `le bois, dit ce dernier auteur, et ° Cette lettre, datée de Neufchâtel, s’ac ’ ayant reconnu que sa blessure n`étoit'pas . corde avecle récit des OEconomies royales. profonde, ilse lit—porteràGerberoy comme Mais comme Yhistorien de Gerberoy ap- , dans un lieu de sûreté ..... Il lo ea en la orte des reuves de son assertion, u’il S P P ‘l maison du sieur Michel de Bricquevillen. dit appuyée sur le témoignage d'un grand Quelques jours aprés, le duc de Parme, nombre de témoins oculaires, on peut ‘ doubtant de la vie de.notre généreux supposer quele Bei se serait fait transpor ‘ prince, envoya aprés lui un trompette à ter de Neufchâtel à Gerberoy. p 71.