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LETTRES MISSIVES

V il employera, ou pour attaquer quelques unes de mes places de Pi- cardie, ou pour slen venir droict à moy, qui suis tout resolu, en ce cas, de faire une partie du chemin et de luy donner la bataille, _à . laquelle je desirerois que tous mes bons et vieux serviteurs, du t nombre desquels vous estes, se puissent trouver et y avoir part avec moy. Venés—vous-en donc, je vous prie, le plus tost que vous pour- rés, avec le meilleur nombre de vos amys que vous trouverés dans le pays, prenant la commodité du passage de mon cousin le s' de la Tremoille, vers lequel je depesche expres pour le haster de venir me trouver. Je vous attendray donc en bonne devotion. Au . camp devant Rouen,‘_ce 1°" decembre. ' HENRY. 1591. — 3 mîcsusnn. ' Orig. —B. B. Fonds Béthune, Ms. 0109, fol. 15. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. Imprimé. -- Mémoires de Nevers, t. II, p. 278. - A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. une on rames. . i — Mon Cousin, La reduction de S*-Valery soubs mon obeissance me semble sy utile à mes affaires, mesmes pour la commodité et seureté _ de ce siege, et se pouvant en cela profiter le sejour que vous estiés contrainct faire en ce quartier-là, que _j’ay esté bien ayse d’entendre, par vos lettres et par ce que le s' de Monthelonl m’a dict de vostre part, la resolution que vous aviés faicte de Yentreprendre, suivant .ce que je vous en avois escript ; et pourvous donner meilleur moyen de llexecuter, n’ayant point de canons françois à Dieppe, nyien aultre _lie11, d’où que je vous en puisse assez tost-faire fournir, nous avons ‘ Jérôme de Montholon, seigneur de tholon, garde des sceaux de France, à Pérousseaux, conseiller d’état et conseiller qui est adressée la seconde lettre de ce au parlement de Paris, second fils', deFran¤ volume. Il mourut le 27 janvier 1608, gois de Montholon et de Marie Boudet, comme le constate, dans son- journal, était le frère puîné de François II de Mon- Pierre Lestoile, dont il était l'oncle. ’