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LETTRES MISSIVES

K . d’ltalie ‘ estant joinctes avec le duc de Lorraine, comme elles sont, pourront aussy se joindre au duc de Mayenne, et toutes ensemble entrer dans mon Royaume. J'ay advis que la resolution du duc de Parme est d’y entrer le xxv11J° jour dece mois ; c’est pourquoy j’ay q resolu d'assembler toutes les forces que Je pourray, pour aller droict a mes ennemys et les combattre. A cest effect j’ay escript au mares- q chal d’Aumont quiil s'achemine promptement à Saincte—Menehoust ' avec tout ce qu'il pourra assembler. Je vous envoye leduplicata de la lettre que je luy ay escripte, pour la luy faire tenir seurement. J’espere de vous voir dans cinq ou six yours. Je vous advert1ray de 1non acheminement d’un jour à aultre. Ce pendant je vous prie d’ad- vertir tous mes serviteurs de se rendre prés de vous et me donner É advis de ce que vous apprendrés des desseings de mes ennemys. Je vous informeray de tout. Sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Chaulny, le Xllljc sep- tembre l59l ., — ° ` _ POTIER. ` _ Mon Cousin, je parts demain matin ; fespere de vous voir dans quatre jours., 1591. — [ 14] SEPTEMBBÉ.;-Hm°. Orig. — B. H. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 93. ` i Cop. —B. B. Suppl. franç. Ms. l009 3. i Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 268. y A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. ` mus ni-: rames, eouvnmvmm nr Moa : Linucrnmsr ux CI'lrtMPAGNE nr nmz. Mon Cousin, J’ay un extresme regret de la perte des despesches desquellesestoit chargé ce porteur, lesquelles ont esté prinses à une ‘ Ces troupes, commandées pànieçlue reçues près de Verdun par les ducsde de Montemarciano, neveu du Pape, ve- i Lorraine et de Mayenne, qui étaient allés naient d'entrer en Lorraine, et avaient été à leur rencontre ; ~ '