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DE HENRI IV. l183 Le reste de l’armée est f`0rt diminuée et s’est logée le long de la riviere d’Aisne, tirant de Soissons à Betbel. Toutesfois, de peur . qu'elle_ ifentrepreigne quelque cliose ou qu’elle ne donne allarme à ceulx de mes villes, de Cbaalons, Espernay et aultres de mon pays de Champaigne, nous voyant esloignez, _i’escris au -s‘” de Thomassin, de Vignolles, à ma court de Parlement et à ma dicte ~ville de Châlons qulils soient diligens à se garder de surprise et qifils s’asseurent dé mon brief retour, eommeje, leur ay promis. Les nouvelles des Pays- Bas conti_ennent_la prise de.Comurdin et la defiaicte de trois regimens de lansquenets et de la cavallerie qui estoit envoyée pour vostre province, S’il est ainsy, le duc de Parme ne peut entreprendre de ~ venir en mon Royaume de plus detrois mois. .l'ay adverty mon cousin _ le cardinal de Bourbon, les s"_»de monconseil". de se trouver ëau- jourd’huy ou demain à Senlis, afin de les y prendre et deles mener avec moy à Melun, ou il me tarde que je ne sois desjà arrivé : priant _ sur ce Nostre Seigneur vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escriptà Noyon, le Xlllc jour de septembre. p ‘I—IENBY. i, _ S i nvzé. _ ‘ 1591.-- il ; ssrrrmene. —'1'°. ‘ Orig. - B. Pi. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. go. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 269. _ I A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. min ne ramer, couvnmveua nr Moa rmucreniurceivnnir en cumviicnn er mur. ‘ Mon Cousin ; Le baron de Biron doibt arriver ce jourd’liuy en ce lieu avec les ytrouppes. Je fais estat de partir Tdemain ; _i’iray par le mesmeœliemin que je vous ay dit cy-devant ; je,;vou_s, e_;1 ay voulu advertir, et par mesme moyen vous envoyer des lettres pour les _ gentilsbommes mes serviteurs qui nesont pasencore avec vous, ‘ aiin de les solliciter de s’y rendre promptement, parce que les forces i i 61.