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' DE HENRI'IV. Z177 mourir avant de vous, avoir faict quelque agreable service ; et vous diray aussy, que, si ses vertus ont merite le jugement que vous aves- faict de luy, l'affection et grande reverence que j’ay cogneu qulil . vous porte.le_rendent encores plusdigne de vostre bonne grace et ~ adjouxtent tant, en mon endroict, aux aultres considerations qui le rendent recommandable, qu’elle luy acquiertpour jamais trés grande “ et asseuree part en mon amitié. Je croy_qu’il vous fera entendre ce_ que nous avons traicté et resolu- ensemble avec mon cousin le ma- reschal de Biron, et ce qu’il a recogneu de l’estat de mes affaires ; qui me gardera de vous en ennuyer par la presente,- joinct aussy que ' _i’ay donné charge au s' de Beauvoir, monambassadeur, de le vous re- presenter deibouche, vous suppliant aussy, pour lin de ceste_lettre, de croire que je observeray le plus exactement que je pourray les A advertissemens qu’il vous plaist me donner par la vostre, et que je n’useray de vos hommes que avec toute la raison que requiert l’honneur que vous me faictes de m’en assister. Sur ce, vous baisant trés humblement les mains-, je prie Dieu, Madame, qu’il vous~ayt ' - en sa trés saincte et digne garde.

Vostre trés affectionne et humble frere

A et serviteur,

15-91. — 3 SEPTEMBRE. i q

Cop. - Arch. de la cour royale de Rouen. Registres secrets originaux du parlement de Normandie séant à Caen, vol. du 25 juin 1589 au S novembre 1591, fol. 3/t5 verso. Communication de M. Floquet, greffier en chef, correspondant de l’Institut. V ~ .

A NOS AMEZ ET FEAULX LES GENS TENANS NOSTRE COUP T DE PAR- LEMENT DE NORMANDIE ;

Nos amez et feaulx, Nous vous avons assez faict entendre avec combien d’alfection nous desirons effectuer la deliberation que nous (_ avons prise de reduire en notre obeissance le reste des villes rebelles de nostre province de Normandie ; mais, comme une telle entreprise