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en Champaigne—au—`devant de l’armée estrangere, qui doibt maintenant estre en France, comme y sont desjà les quatre mille Anglois que m’a envoye la ;royn e d’Angleterre. L’on• ditaussy que le duc ’de Parme s’advance pour y entrer bien tost. S’il a aussy_ bonne envie que moy d’en venir à un combat. general, nous le- despartirons dans Ypeu de _ temps ; Je me reserve vous esorire plus amplement par la dicte prochaine? despesche qui suivra de prés ceste-cy, n’aya nt rien voulu hasarder de plus. grande consequence par ce porteur. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa sainote- garde. Escript au camp de Noyon, ce xx1_]°_jour d'aoust 1591.

HENRY.

` ro1>.c1ar.

[1591.].—T 23.AOûT.

Orig. autographe. — State paper oilice, ancient royal letters, vol. XXII, lettre l56l Copies transmises par M. Yamhassadenr de France à Londres et par M. Lènglet.

[A LA ROYNE D'ANGLETERRE ]

Madame, Je n’avois delibere fairepasser le s’ de Beau jusques à T vous pour ce voyage, sans l`0ocasion survenue depuis son partement ; qui m’a fait resouldre de luy faire, sur ce, nouveau commandement «  et despeohes, aflin de"vous’ aller trouver, vous suppliant le croire de ce qu’il vous dira de ma part, en compagnie du s’ de Beauvoir, mon ambassadeur, et me conserver tousjours en vos bonnes graces : priant Dieu, après vous avoir baisé les mains, qu’il vous ayt, Madame, en sa saincte et digne garde. De Noyon, ce .KX1]`]c d’aoust.

Vostre bien humble frere et plus affectionné serviteur,

HENRY.