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A DE HENRI IV. I 397 obliger à la continuer ; vous priant croire que je y rendray tousjours la parfaicte et entiere correspondance que merite— la sincerité `avec laquelle vous m'y aves de nouveau invité, et que je seray trés ayse quand je pourray faire chose qui vous soit à contentement': priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript- à Ver- non, le x_]° jour de juing l'59l . _

HENRY.

.- a i mzvot. ` l59l.—11 JUIN.—lVm°. i I Orig.— B. B. Fonds Béthune, Ms. 0104, fol. 55. l — _ . Cop. — Suppl. fr. Mss. 1009-3. U Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. nhl ;. ` A MONCOUSIN LE DUC DE NIVERNOlS . ma ma mman, couvnmmm nr nos txnucrnnmr amena :. ns crmimcsn sr mm :. . Mon Cousin, _La prinse de Louviers a esté cause de retarder quel- ques jours le convoy de Dieppe. Depuys j’ay eu affaire aux Suisses, lesquels j’ay trouvé sy dillicilles, qu’ils m’ont arresté et tout le reste de mon armée quatre jours entiers, pendant lesquels _i’ay travaillé à leur faire trouver de l’argent et leur donner quelque contentement sur leur demande. Tespere desloger demain de ce lieu, et faire ache- miner les forces qui doibvent aller à Dieppe, lesquelles, à ceste occa- sion, _ne pourront estre de retour à Mante qu’au xx111_]‘“° de ce mois. Estant les dictes pouldres arrivées, je ne perdray temps pour me rendre en mon pays de Champaigne leiplus tost que je pourray. Ce pendant, mon Cousin, je vous prie d’assembler’tout ce quevous pourrés de mes serviteurs, et entreprendre ce que vous jugerés qui se pourra faire pour mon service. Depuis la prinsede Louviers, ceux de Rouen sont entrez en telle defiance qu’ils ont arresté le vicomte ' de Tavannes jusqu’à ce qu’il eust fait sortir du fort S‘°—Catherine ceulxlqui estoient pour luy, ce qu’il a esté contrainct de faire ; et"au _ lieu des soldats estrangers qui estoient dans le dict fort, ceux de la, dicte ville y ont mis les habitans d’icelle. lls sont encore='en telle