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35b. LETTRES `MISSIVES bonsservices que vous me rendes journellement de delà : ce qui m’a esté fort agreable. Je desire infiniment que mes allaires me per- mettent de les recognoistre, comme _i"en ay la volonté ; et saichant comme vostre presence est fort requise en ma ville d’Auxonne, pour maintenir toujours les allaires en paix avec le s' de Senecél, je trouve bon que vous continues a y demeurer, m’asseurant qulen quel- que lieu que vous soyês, je y auray tousjours un bon serviteur : et sur ce, je prie Dieu, Mons" de la Croix, qu’il vous ayt en sa saincte~ et digne garde. Du camp devant Chartres, =le Xl1`]°jola1I‘ de mars 1 59-1. i l HENRY. ‘ p . ., roman. h — [1591.] — 13 MAns.—II“‘°. i À Orig. autographe.- B. B. Fonds Béthune, Ms. 9037, fol. 1. Cop. — B. ‘B. Suppl. 'fr. Ms. 1009 2., A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY. Mon ‘Cousi n, Vous orrés tout à la fois tant de gens qui partent d’auprés de moy, que ce que l'un pourra oublier, llautre slen soub- viendra ; de sorte qu’il n’y aura pai*ticttlari=té de nos nouvelles de deçà qui leur escliappe et ne vous soit dicte. Je m’en remettray - aussy à eulx, et ‘ne vous en diray pas icy dladvantage ; seulement je vous . prie croire le s' Allonse de ce qulil vous dira de ma fpart, specia- lement sur le desir que j'ay de vous voir icy, duquel je ne rmte puis contenter que je ne vous y voye. Je 111'asseure aussy que vous en se- rés beaucoup plus content de m’avoir veu. Je vous prie donc de vous y preparer le plus tost que vous pourrés, quand mesme vous n’y devriés faire qu’un voyage, pour retourner, si nous voyons qu’il soit necessaire. Venés donc, en toute asseurance que vous me trou- verés lort veritable en tout ce que je vous ay promis, et trés disposé ' AM. de la'Cx oix était maire dnuxonne, et"M. "de Senecey, comme on l'a vu, gouver neur de ciÉfte’vî]le.