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LETTRES MISSIVES

_ pouvés augmenter le dict regiment jusques au nombre de vingt COID- paignies et y faire entrer celles ausquelles vous distribuerés les com missions que vous aves. Si vous sçavés quelqu’autre moyen plus i propre pour leur faire tenir ensemble les gens de pied, m'en don- nant advis, je y apporteray tout ce qui despend de ma volonté et de mon auctorité, m’asseurant que plus vous aurés de forces et plus mes allaires s’advanceront. Estant dernierement à Chateau-Thierry, je vous escrivis pour vous advertir comme je y avois laissé le s’ de la Noue, pour le desseing que j’avois prins. Despuis, ayant veu que Varmée de mes ennemys ne s’advancoit,- je suis allé vers S* Quentin pour reduire quelques chasteaulx qui- estoient occupez par mes en- nemys. Ayant. prins celluy de Sabriannois, qui est entre Chaulny et S“-Quentin et qui incommodoit grandement les dictes villes et mes subjects du plat pays, je lus adverty que mes ennemys estoient arri- vez a Jouarre, POLIP passer la riviere et venir à Soissons ; qui me Ht . incontinent rebrousser chemin pour m’approcher d’eulx. Tarrivay hier au soir en ce lieu, ou le s' de la Noue m’a confirmé par sa lettre, que leur armée sladvance : qui m’a laict vous prier de vous approcher d’Es erna ou de Chasteau—Tl1ierr avec tout ce ue vous avés de Y Y (l É . I S 9 ° ° ° ° cavallerye, ann qu estant pres lun de lautre nous puissions Joindre nos forces, et d’autant plus iucommoder l’armée de nos `dicts enne- mys ; laquelle estant hors mon Royaume, et vous ayant veu, comme jlespere faire avant mon retour, je pourvoiray avec vostre advis tant a la levée des Suissesl que aultres choses qui sont necessaires pour ‘ A cette lettre est jointe, dansle même jesté a permis à niondict sieur de Nevers manuscrit, la pièce originale suivante, qui de s’ayder de tous les deniers qui se levent CD est le COI'I]Plél'DCl'll., mais qui Dia PHS CD SCH gOU.VCI’DCl'l'l€l]t POU.]` les employer , été imprimée dans les Mémoires de Ne- au faict de la guerre. EtaSa dicte Majesté vers : - commandé que le pouvoir lui en soit ex- « Touchant la levée des 1 lmSt1lSSOS, si pédié et envoyé. Sa Majesté ne veoit bien tost monsieur de « Quant au gouvernement de la ville - Nevers, elleluy en mandera promptement de Ste?Menehould, Sa Majesté desire avoir sa resolution. sur ce l'advis de inondict s' de Nevers. «Pour le regard des finances`, Sa Ma- «Pour le regard de celle de Maubert,