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_ DE HENRI IV. 30] — 1590.— 18'NovEMsnE. l i . l Orig. B. B. Fonds Béthune, Ms. 9l0!1, l’ol. ni. . __ _, Cop. — B. B. Suppl. ifr. Ms. 1009-3. Imprimé. — Mémoires dc Nevers, t. II, p. .21 6. I I A` MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, . couvmmnur. sr Mou Linucrnmur csumw. EN Miss mrs ns cnmrscss si- mus. Mon Cousin, J’ay veu par vostre lettre du x' de ce mois ce que vous avés faict depuis la deffaicte des troupes de S‘-Pol, et la resolu- tion qu'avés prise, avec ceulx de mon Parlement et aultres de mes serviteurs, d’envoye1 vers le duc de Lorraine pour remedier aux bruslemens qui se .l’ont par ceux de son armée, lequel expedient m’a semblé fort à propos. J’ay escript au s' de Chiverny et à ceulx de mon conseil qu’ils facent expedier le pouvoir que je vous ay ac- ‘ cordé pour disposer des finances de ma generalité de Champaigne, et les employer _à Yentretenement des forces qui sont prés de vous et aultres occasions qui s’olIrent pour mon service, et leur ay mande de le vous envoyer incontinent, ensembleles commissions qui vous se- ront necessaires pour faire levée de pionniers, chevaulx d’artillerie et munitions. Testimois qu’il y eust davantage de pouldres au ma- gasin de Chaalons, que la quantité que vous me mandés. Je vous prie donner ordre qu’il en soit faict promptement et mettre peine d’en tirer de Sedan. Tescriray pour cet elI’et à ma cousine de Bouil~ lon. Le s' de SI-Estienne, estant cy—devant à Maubcrt, m’escri vit qu’il y avoit 'certains marchans qui s’oH’roient d’en fournir deux cens mil- liers, en leur donnantpartie de l'argent comptant et asseurance du sur- plus. Je vous prie d’adviser s’il y aura moyen de contracter avec les ' . dicts marchans et les contenter, tant sur ce qu'ils demandent en deniers comptans que pour l'ass eurance du reste. Quand aux commissions pour faire levée de compaignies de gens de pied, desquelles nul ne se veult cliargér, si ce n’est pour estre au regiment de Cliampaigne, vous