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LETTRES MISSIVES


rien à vous dire davantage pour —ceste fois, je prie Dieu, mon Cou- sin, vous conserver en sa saincte garde. Escript au camp de Maigny ’, . ce Vllje jour d’octobre l590.

HENRY.

— - rouen. i 1590.-- 8 ocrosas. -I, Im°. Cop. —— Arch. dela cour royale de Bouen.Piegistres secrets originaux du parlement de Normandie, vol. du 25 juin 1589 au 8 novembre 1591, fol. 2/ii verso. Communication de M. Floquet, grefïier en chef, correspondant de lllnstitut. A NOS AMEZ ET FEAULX CONSELLLEBS LES GENS TENANS NOSTRE COURT DE PARLEMENT DE CAEN. 4 - Nos amez et feaux, Nos subjects ifaisant profession de la reli- gion reformée, habitans de nostre pays de Normandie, nous ont, par requeste à nous presentée, soubs le nom de leur deputé, trés _ humblement remonstré que par vostre ordonnance publiée en nostre ville de Caen ils ont esté condamnez à tendre devant leurs maisons ` durant la procession, sur peine de dix escuz, comme aussy par sentence du siege presidial du dict Caen, à faire le pain benit et en cueillir les ' deniers, et davantage qu’ils sont recherchez en leurs maisons par nos officiers pourle faict de leur conscience, et informations faictes pour i la mesme cause par le juge criminel, nous suppliant et requerant _ faire cesser Fexecution des dictes ordonnances, _et toutes recherches i et poursuictes pour ce regard. Vous avés entendu par la declaration ' que nous feismes, des nostre advenement à ceste Couronne, l’inten- tion que nous avions de faire une assemblée des princes, ofliciers de la Couronne et aultres principaulx du Hoyaulme, pour, avec leur A advis et meure deliberation, prendre tel reiglement aux affaires d’i- celluy qu’il seroit estimé convenable pour le bien public, repos et soulagement de nos subjects, chose que nous avons tousjours eu tel- lementà coeur, que rien ne nous a apporté plus de desplaisir, de tout — ’ Quel`0n écrit aujourdhui Magrry.