Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/290

Cette page n’a pas encore été corrigée

— DE.HENllI IV ; i 261 l'Espagne et d’ltalie, je suis assisté, comme je voy, de la royne d’An— gleterre, ma bonne sœur ; et de vous, comme je m’cn tiens tout as? seuré par la relation du dict seig' Palavicin, je ne crains poinct que bien tost je nlen ay la raison,. et ne sois en estat par consequent dlassister mes amys en leurs desseings. Monsieunmon Cousin, je desire desormais entretenir une amitié estroicte avec vous. Pour la testitier plus vivement, _j’ai faict choix de la personne de mon cousin MF de Turennee, qui des sa jeunesse a esté prés de moy et m’a accompagné dans toutes mes adversitez, et. cognoit le fond de mes intentions. le vous prie de le croire comme moy-mesme et de cela et de tout ce qui concerne sa negociation, laquelle- je desire et vous ' prie de. prendre principalement en vos mains, et par vostre auctorité y amener les aultres princes, en faisant estat que- vous n’avés amys sur_ qui vous ayés plus de puissance. Tattends aussy, pour gage de . vostre affection, mon cousin le prince Christian d’Anhalt°; que- j’ai— meray PO'l1I` l’amour de vous., et honoreray pour sa propre vertu : et, sur ce, prie. Dieu qu'il vous ayt, Monsieur mon Cousin, en sa saincte et digne garde. _ HENRY. 3 Christian, second fils de Joachim deux ans. Il_rendit à, Her1ri ;Wie service Ernest, prince_d’Anl1&t,, et d'Agnès de Bar- que ce prince attendait de lui, en amenant by, frère de Jean-Georges, prince d'Anhalt Tannée suivante l'armée auxiliaire qu’avait alors régnant, partagca en 1606 avec lui formée le duc de Saxe, et dont il céda le la succession paternelle, et devint la tige commandement au vicomte de Turenne, des princes d’Anhalt-Bernbourg. Il mou- en entrant en France. rut le 20 avril 1630, à Page de soixante- ‘