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. 2liO LETTRES- MISSIVES basse Normandie, ` pour suivre le dict duc de Mercœur la part où il -ira et le combattre, s’il est possible. Tenés lamain, avec le s' de la. Verune, pour faire assembler la noblesse, et usés des contrainctes ne- cessaires contre ceulx qui vouldroient manquer à leur debvoir en telle occasion : à quoy m’asseurant que ne ferés faulte, et d’avoir l`œil ou-- 'vert à tout ce qui concernera le bien de mon service, je finiray la ` presente, priant Dieu qu’il vous ayt, Mons' le president, en sa saincte garde. Escript au camp de l’Hermitage prés Chaillot, le xx11_]° jour J d’aoust 1590. ` HENRY. _ ° . roman. A ‘ i 1590.-- 25 AoûT.—I'°. l . - V Cop.- B..B. Fonds Béthune, Ms. 90l15, lol. 60 recto. ' Cop. — B. H. Suppl. fr. Ms. loO9-2. . ‘ J A MDN COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, J GOUVERNEUR ET MON LIEUCTENANT GENERAL EN LANGUEDOC. Mon Cousin_, J’ay bien veu par vostre depes_che, que j’ay eu par ile chevalier d’Elbenne, et par ce qu’il m’a dict de vostre part, que vous -' estiés demeuré mal satislaict de mon cousin le s’ de Chastillon : dont j’ay esté fort marry ; car c’estoit ce que je luy avois le plus recoin- mandé, que d’acquerir vostre amitie et bonne grace. Je luy en ay aussy faict telle reprimande, qu’il a bien congneu que cela m’a grande- ment despleu. Je luy en eusse encores dict davantaige, n’estoit qu’il nie prend à garand de la justification dont il me demande pour juge et pour tesmoing, parce qu'il me represente qu’il'vous avoit veritable- [ment promis de demourer, mais que, ayant en mesme temps des com- mandemens sy expres de moy de slacheminer de deçà, et se trouvant pressé de sa promesse, et du respect q u’i_l doibt à mes dicts comman- demens, il se resolut au dernier, estimant que cestuy-ala le pouvoit i excuser de l’aultre-. Je considere bien que son sejour par delà y pour— I roit estre grandement utile ; mais son retardemen dlarriver icy nfap-