. - de Lyon 2, pour traitter de la reddition ; dont je me promets une bonne isseue, esperant, s’ils ne s’y rangent bien tost de bonne vo- lonté, lesiy contraindre par la force, estant moninfanterie logée de4 dans les l’aulx—bourgs de tous les costez de la dicte ville, et mesmes dedans les fossezen divers `endroicts,: et sur ce je prie Dieu, Mons' . de Tavannes, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Sainct—Denys, le xj° aoust 1590.
' P A rormn.
1590. — 15 ÀOÉT.
Orig. — Arch. municip. de Saint-Quentin. Copietransmise par M. de Chauvenet, membre de la ` . commission des antiquités du département de I’Aisne.
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAYEUB ET ESCHEVINS DE NOSTRE VILLE DE ST-QUENTIN.
Chers et bien amez, Nous avons receu vos lettres et veu le contenu en icelles. Pour response, encores que tous les advis que nous rece- vons dailleurs et que toutes les raisons de la guerre nous asseurent assez que le desseing du duc de Parme est tout aultre que de vous assieger, ains plus tost de venir joindre le ducde Mayenne, comme _ Yapparence y est et la necessite de Paris les en presse d’heure à aultre, —sy est-ce que nous avons et voulons perpetuellement avoir tel soing U France, puis évêque de Paris, comman- siège de Paris, en fut le premier arche- deur de l'ordre du Saint-Esprit, grand au- vêque. mônier et chancelier des reines Catherine ’ Pierre d'Epinac, fils de Pierre d’Epi- . de Médicis et Elisabeth d'Autriche, chef nac, lieutenant du Boi en Bourgogne et 4 du conseil du Roi, comte de Joigny, abbé en Lyonnais, et de Guicharde d’Albon, fut de Saint Jean des Vignes, de Saint-Crépin successivement chanoine - comte, doyen, de Soissons, de Saint—Aubin d’./Ingers`, de puis archevêque de Lyon —, siége où il suc- Saint Martin dePontoise, etc. enfin promu céda, en 157/4, à Antoine d’Albon, son I 'au cardiiïalât en 1587. On le verra plus oncle maternel. Le dépit de niavoir pas tard, dans cette correspondance, négocier obtenu le chapeau de cardinal le jeta dans à Home la réconciliation de Henri IV avec i le parti des princes de Lorraine, et il resta Yéglise. Il mourut en 1616. Son frèreJean- ligueur exalté jusqu'à sa mort, arrivée le Francois de Gondy, quiului succéda au g janvier 15gg. .
