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-. DE HENRI IV. 227 / °— » l590. — 22 JU11.1, m*. i I Orig. —B. B. Fonds Bétbune, Ms. 9037, fol. 20. . - Cop. — B. R. Suppl. Fr. Ms. loO9-2. _ [A MON COUSIN LEDAUC DE MONTMORENCY, I mn ne mwen, couvenmaun m __Mou mnurnmm amena :. au tmeuenoc.] p Mon Cousin, Je vous ay faict deux depesches puis peu de jours par _ un que m’avoit icydepesché le s' Desdiguieres, que jeluy ay renvoyé ‘. ` Mais parce que je crains que son voyage soit long, avant qu’il arrive jusques a vous, mesme si le bruit qui est icy est veritable, que vous vous soyés approché de Toulouse, d’un costé, pendant que mon. cou- sin le pmareschal de Matignon s’en approchoit de l’autre, c’est pour- quoy, renvoyant ce porteur vers luy, je vous ay voulu, par ceste voye, ' envoyer un double de la derniere despesche que je vous ay Iaicte, par celuy du dict s’ Desdiguieres, et par mesme moyen vous faire ceste-cy, pour vous dire que despuis peu de jours est arrivé icy le chevalier d’Elbene, qui nous a trouvez sy occupez à serrer ceux de Paris et a V nous preparer pour la bataille que les ennemys publient que nous I aurons dans quelques jours, que je n’ay peu encore-achever de l’ouïr ; ` mais ce sera dans mi ou deux jours, et puis je le vous renvoyeray in- continent. Car aussy bien, s’il ne feust venu, jlestaoispresolu de vous en depescher quelque autre, duquel il prendra la place ; et par luy je vous manderayce que l’aultre vous eust porté, et satisfera à ce _qu’il me rapporte de vostre part. Ceste-cy n’estant cependant que pour ac- compagner le duplicata de ladicte despescbe, avec laquelle vous aures aussy le double d’un memoire de l’estat de mes affaires de deçà,‘ qui estoit avec l’aultre, _j’espere, dans peu de jours, avoir subject de vous _ en dire de plus particulieres ; car il faut, de necessite, que les ennemys nous donnent l batailleidans mardy ou mercredy, ou qu’ils voyent ' `perdre Paris â leur veue, car il ne peut subsister davantage, encores _ Voyez ci dessus la lettre du g juillet. I ‘ 29.