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y ‘ DE HENRI IV.' 219 i villede Paris oude ; gagner une bataille, et peut estre l’un et l’aultre, ce que nous asseurons qui sera bien seconde de vos bonnes prieres, comme nous vous exhortons ; et de faire de vostre. part le sem- blable envers vosconcitoyens. Au reste, ayant veu la requeste que vous nous avés envoyée d’au'lcuns des habitans de nostre ville de Bour- deaux, sur l’advis qu’ils avoient d’une imposition que nous aurions ordonnée pour le payement des gages des olnciers de nostre cour de parlement, nous avons advisé de la temperer et la restreindre sur ' l’entrée des denrées seulement, et non plus sur llisseue. Nous l’eus- sions aussy volontiersentierement revoquée, si nous ne nous eussions trouvez sy pressez de la grande raison qu’ il y a de pourveoir auxdicts gages, que nous sçavons estre trés bien acquis, et de llincommodité de nos allaires ; et ne le pouvons faire par- aultre moyen`. Mais Dieu permettant un meilleur establissement en nos dicts affaires', comme ' il semble que les choses s'y disposent trés bien, nostre intention est l de descbarger nostre dicte ville de ceste imposition et de beaucoup `d’aultres. Cependant nous désirons que ceste-cy pour ceste heure soit A receue, et que ce soit sans rumeur ny opposition, si c’est possible. Il ne nous qreste que à vous exhorter aussy de bien continuer le seing que vous avés accoutumé davoir de la conservation de vostre ville, et _ des habitans d’icelle en toute bonne intelligence et amitié. Donné au campde Sainct Denys, le xvnf jour de juillet 15go. _ i HENRY. - ` l' FORGE']`. l l 1590. —¢ 20 JUu.1.r.r._ _ C U Otig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 8859, fol. go. I _ Cop. — B. P ;. Suppl. fr. Ms. 1009-h. A MON COUSIN LE S“ DE MATIGNON, _` mnnsdxm. nn ; mwen. Mon Cousin, Sans la nouvelle que _j’eus de la venue du s' de Corne quelques jours avant son arrivée, il 'y a longtemps que je vous eusse , 28.