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152 .LE_TTRES MISSIVES i ` puisse faire. D’y envoyer dlailleurs, il est impossible, n’y ayant pro- . vince .qui.n’ayt plus de besoingdestre secourue que de moyen de se- ` courir. .l’ay advis de mon cousin le 'duc de Montmorency, qu'il vous ‘ a assisté de quelques bennes troupes. D’ailleurs mon cousin le ma- reschal de Matignon, s’en allant maintenant en Gascongne avec de ltrés belles forces, je luy ay mandé que, soit en allant ou en retour- _ nant, il repasse par le Rouergue. De sorte que je me promets que, ' avec ce que vous avés peu faire avec le secours que vous a envoyé mon _ dict cousin de Montmorency, que celuy qui sera suivy de la presence ' de mon dict cousin le marescbal de Matignon achevera de vous rendre toute ceste province nette. Quoy que ce soit,. avant que le dict sieur mareschal se retire vous confererés et vous resouldrés avec luy de tout ce que vousy aurés àfaire, et mesme à Yestablissement des garnisons qui vous seront necessaires, que _j’ay comprinses en l’estat de celles de Guyenne, que je luy ay envoyées, au mesme nombre qu'elles estoient l’année passée, ayant ordonné qu’e]les feussent payées , et entretenues des deniers qui se levent au dict paîs, tant pour mes . i tailles que ce qui est imposé pour ayder à l’entretennement des dictes _ garnisons. Et est establyung tel ordre, que les dicts deniers ne seront ` point divertis à autre effect, si ce n’est au payement des charges, qui ' ne seront payées que en concurrence et au sold la livre avec les dictes garnisons, comme vous entendrés de_mon dict cousin le mareschal de Matignon, auquel j’ay envoyé le dict reglement pour le faire bien exactement observer. Si ce nombre des garnisons, porté par les estats . pour vostre secours, _ n'est suffisant, m’en donnant ense_mblement ad- W vis', et du moyen de leur entretenement, je vous en envoirray les expeditions, ne vous pouvant, comme je vous ay predict, secourir icy d’aultre chose ; estant force que chaque province porte la des- E pensedes -f’orces qu’il y faut tenir pour sa conservation. lay veu le œsmoignage que vous rendés de la bonne assistance que ` vous avés eue des s‘°‘ de Cormesson, Boquebaillac et Parisol, auxquels .j’escris le contentement que j’ay, et comme je leur sçay trés bon gré, leur mandant qu'ils ne me peuvent servir maintenant plus- à propos