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DU ROI DE NAVARRE. 77 donné quelques fois des advis et mesme de leurs pratiques et me- nées qui se dressoient, au sceu d’un' cbascun ; à quoy on eust bien pu pourvoir autrement qu’on n’a faitjusques icy. Je vais à Lectoure pour parlera la noblesse et les tenir en le ur devoir pour le service du Roy, i de là je m’aprocl1eray_de vous, pour avoir vos bons advis et sages- conseils, et servir en tout ce que je pourray aux affaires de Sa Ma- jesté? et au bien de son Estat. En quoy je suis resolu deprodiguer ma vie et tous mes moyens avec la fidelité que je dois. Je vous prie, mon Cousin, me mander le plus souvent que vous pourrés de vos nouvelles et faire tousjours tres certain estat de J - Vostre plus affectionne cousin et parfait amy,. ` HÈNBY. ' [1585. -- visas LA n1—JU11v.] ` J Cop.-B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. Imprimé. -- Mémoires de mcssire_Philippes de Momay, etc. t. I, p. 508; ancienne édition in-i°. A LA ROYNE DANGLETERRE.. 1 Madame, Je ne doubte point que les protestations.de_ceulx qui se sont eslevés nagueres en ce Royaume contre le service du Roy mon seigneur ne soyent venuës en vos mains ; esquelles ils me cal lomnient —diverse1nent, et ont tasché de faire glisser leur venin contre moy par tous les endroicts, non de ce Royaume seulement, mais mesme de la Cbrestienté. C’est pourquoy _i’ay pensé estre de mon devoir d’envoyer une declaration contre leurs calomnies au Roy, mon dict seigneur, escripte et signée de ma main, laquelle avec son bon plaisir j’ay faict aussy presenter à toutes les courts de parlement de ce Royaume. Et par mesme moyen, parce que je vis en la lu- miere du monde, et desire approuver mes actions à un chascun, me ‘ ’ L'alliance publique de Henri III avec la Ligue ne se fit que le mois suivant. _ En marge :«Faite par M. du Plessisn J `