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i p. DU ROI DE NAVARRE. V ZLG5. geant le terme du passage encore de huict jours aprés Quasimodo 2, me confirme dans l’opinion que _i’ay tousjours esté, quion ne veult (IUC IIOUS OTDUSCT, et f£llI’C PBI’dI’C le temps, CB PCI’lCl3I’llà (IUE DOUS le pouvons bien et advantageusement employer, Je seay qu’on traicte ou qu'il aimoit mieux ne rien faire, ou le voi, autant que j’en puis juger, resolu que le passage lui fust rendu dedans les a cela pour la trel’ve ou suspension. Ils cinq mois, au lieu qu’il'le vous entend n’ont point ici de nouvelles du change- laisser totalement. ment de la place du passage, et y envoient «Croiés, Sire, qu'il n'y a `esté rien voir. Au reste monseigneur le comte de oublié pour Yavantage de vostre service Soissons a chargé cinq compagnies de et avec autant de liberté que de res- chevaux legers près du Mans. Deux ont pect. Et parce que la chose importe, je combattu, celles de Sagonne et de Fa- depesche par son commandement ce por- landre, lesquelles ont esté desfaittes. Les teur exprès vers V. M. pour seavoir la trois se sontsauvées, et toutes ont perdu finale resolution. Les receptes de Chas`- leurs bagages. Le Boi a nouvellesque tellerault, le Blanc et Argenton ont esté Clermont et Beauvais se sont declaréesi mises en dispute. S. M. a acquiescé, quand pour son service.` M. d’Espernon, resolu elle a veu par les articles, que celles seu- de ne venir point ici, semble traicter ail- lementdela generalite de Tours y estoient_ leurs. Aucuns tiennent qu’il baille Bou- mentionnées. Maisil proteste que de tout longue pour Broùage. Bordeaux est en ce qui seleroitdepuîs Pasques-Flories, tout rumeur contre M. le mareschal ; c'est de sera subjet à restitution de part et d’autre, M. d’Epernou qu'en vient la nouvelle. De- moyonnant la livraison du passage, au main nous digerons les articles, saufles jour nommé, sinon tbut au plus tard huit susdits, auxquels ne sera touché que selon jours aprés, s’il y survenoit dilliculté, ce Vostre commandement. Passant a Saumur qu’il ne cuide. Sur cet article je desire je parlai bien avant àl’homme [le sieur de aussi response de V. M. car je ne m’avance Lessart, capitaine du chasœau] duquel la que comme vostre commandement me Varanne avoit parlé àV ; M. Il est de bonne pousse, encor que ceste sepmaîne, à la volonté, mais il entend que S. M. en traitte passer ici, m'est peneuse..l’ai veu des ce aussi avec M. de la 1locl1epotetl'Etelle, et soir depescher pour faire venir Cosseins. que la chose ne se peut autrement. Je n'on- . Les lettres sont expresses ; etpour l’aH’aire blîerai rien de vostre service..Dieu doint à nommement dont est question, S. M. a Vostre Majesté, Sire, ce que vous desire desia mande M. de Laverdin. On doute «Vostre tres humble et tres obeissa111. ' de son 'intention. S’il ne vient, S. M. me S<=1'vît¤¤Pài¤m¤îS baillera un gentilhomme pour derechei °DU PLESSIS' lui commandeiget, à faute de ce, rappeler " D9 Tours C9 meïcïcdl au Soif- à mb ses trouppes. Que V. M. me resolve, s'il "“lt " lui plaist, par ce porteur sur toutes choses, ’ Le dimanche de Quasimodo tomba, afin que l’on u’ait plus à y retourner. Je cette année, le g avril. ° ` Lerraes ne uENm Iv.-11. 59