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` `. DU BOPDE NAVÃRRE. I (LSI `pourriés estre, pour l’envie que _i’ay de vous faire paroistre la bonne ‘ souvenance que jlay de Vouspetëwousfasseurer que jlay ung perpétuel regretde n’avoirteu plus de moyen de vous tesmoingner llhonneur que je porte à vostre vertu et qualité ; que _]’avois lorsque _]’eus ce bien de ‘ vous voir. Je 'sçay qu_e vous estes seigneur de telle considertion, que vous attribués plus ce deilault à la misere des temps et des ailaires és quèllesvous me’ t1‘0uvastes’ lorS enveloppé,' que non pas au manque ` _ de bonne volonté en’vostre endroit`, laquelle sera toujours telle que . vostre valeur et l’estime que _j’en fais le meriteL"C*est pourquoy j'ay, commandé audict 's' Bongars de vous voir de*ma part, et allonger son chemin tant que je receusse, à Son retour, ce contentement que. d’entendre de vos’nouvelles. Il vous dira l’estat de nostre Franceibien particulierement,.et le'mien’ enparticulier, de quoy je vous pryele croire,..en.ce, qu’il vous.dira.`de ma part, comme moy-mesme, et faire estat de monamitié et bonne volonté, comme aussy je prye le Crea-_ teur, Mons' de Leychsteyn, vous tenir en sa garde. A Niort, ce x.1]° ~ de lebvrier 1589. _. ` . _. Vostre bienbon et meilleur amy. ' ~. HENRY. par ses profonds travaux sur l’l1istoire by- Gravisset, négociant à Strasbourg, quil'a- zantine, qui sont résumés dans son grand vait aidé avec bienveillance dans ses mis- ouvrage intitulé : Gesta’Dei pcr Francos sions*en Allemagne. Lefils de René Graë (Hanovre, 2 vol. in-fol.), Ses lettres latines, visset, devenu citoyen suisse et seigneur de. formant trois recueils, ne sont pas moins Liebeckprèside Berne, lit don de cette estimées. Il se montra ; de plus, trèssbon bibliothèque ala république de Berne, par négociateur dans les diverses missions un acte passé en 1631, à la seule condi- dont il fut chargé avant et depuis l'avé- tion de rendre public et libre à tous l’accès nement d'Henri IV au trône de France. de ces richesses littéraires. Parmi les ina Il mourut à Parisrle 29 juillet"i612. La nuscrits de Bongars, se trouvent deux richesse de °sa bibliothèque'» en-’livres-ma- volumes renfermant sa correspondance. nuscrits et "imprimés était renommée. Ce Le I" contient les lettres adressées à Bon- qui s’y trouvait de- plus précieux» prove- gars par divers rois, princes, seigneurs et nait de celles de Pierre Daniellevde Jacques savants! Le II', leslettres de Bongars..C'est (Sujas, dont il avait été le disciple ; Par tes- dans le premier de ces deux volumes que tament, il légua sa bibliotzhèque à` René se trouve cettelettre de HenriIV et cellequi