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DU ROI- DE NÀVABBE..399 auriez bien agreable de gratifier mes serviteurs, ence qui seroit de vostre pouvoir, aux occasions qui sien presenteront, jlayhien voulu vous en remercier, aliectueiisement, et vous prier de considerer 'qu’il est impossible au s' de la.Musse de retirer le s' de Maurepas, prison- nier ; que desirez ; avoir en echange de luy, n'estant de sa : qualité ni de ses moyens, vous asseurant qu’il siy est fort employé. Et n'ayant 7 eu` moyen d’y satisfaire, il _retourne vers vous pour ne manquer la _ promesse qu’il vous en a laicte ; Continuant donc vostre faveur envers - luy, je vous prie de rechef userpour sa delivrance des moyens les plus doulx et supportables qui sepeuvent accorder aux gens de guerre, mettant en consideration qfu’il est mon serviteur domestique, prins en sa maison, où il n’a jamais permis que la guerre ait esté faicte ; et la courtoisie qu’il recevra en cela de vous, je la tiendray faicte à moy- mesme, pour la recognoistre, aux occasions queme vouldrez employer, comme. Vostre plus affectionne et` meilleur amy, _ i HENRY. I _ il 1588; --.,17 NOVEMBBE. — Il'“"É_ ` Orig. — B. Pt. Fonds Béthune, iM s. 91021, fol. 3. _ Cop. — B. B. Supplxfr. Ms. 1009-3. l A MONS“ DE BASTENAY. Mons' de Bastenay, J’ay entendu du s' de la Musse les bons et gra- cieux oflices que faictes ordinairementà mes serviteurs, et qu’il a na- guere particulierement receu de vous à sa prise et de sa maison ; ayant bien voulu voustesmoigneripar lapresente le gré que je vous _ en sçay. Et d'aultant qu’il‘ n’a peu ellectuer ce dont il estoit chargé par mon? cousin le duc de Nevers, il retourne presentement vers luy,. varais de sa femme, Marie de iCayres, baillüde Cëvaudan en 159], bailli et dame d’Entraigues. Outre le titre que lui gouverneur des villes et châteaux de Mar- donne cette lettre, il fut gentilhomme vejols, Chirac et Grezes. Il vivait encore — ` ordinaire de la chambre du Roi en 158o, en 1037.. n