Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/396

Cette page n’a pas encore été corrigée
386
LETTRES MISSIVES


~.. v vous pourrez ; ensemble, faire recherches de tous les restes de deniers, de uel ue nature u’ils so ent, et de el ues ersonnes Cl Y qu’ils soyent deu’hz ; et poursuivès les debiteurs par toutes voyes deues etj raisonnables, comme pour les propres deniers du Roy mon seigneur ; suivant Yordonnance que je vous en envoye de par delà`. Et vous prie nlohmettro rien de ce que vous cognoistrez estre pour les _ affaires du public et de mon service, 'suivant vostre soing et vigi— lance accoustumée, et la confiance que j’ay de vostre lidelité : et je prieray le Createur vous tenir,'Mons’ de Scorhiac, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, ce xxv1_]° juillet 1588.

Vostre meilleur et plus alïectionné amy,

HENRY.

. l588. — JU1LLE'r. — l'°. C Cop.—Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, _Lcth es historiques, p. 238. Communiqué par M. le préfet. ` A MONSIEUR LE DUC CASIMIR. Monsieur mon Cousin, Vous entendrés par le s' de Clermont d’An1— boyse l’estat de nos affaires, et comme nos ennemys, qui nous ont donné quelque relasche par leurs divisions, sont.aujourd'hu_v sur le-poinct - de se reunir, à nostne ruine ; mais _j’espere que le tout redondera à leur confusion, et que Dieugarentira. les siens ; Nous ne manquons .poinct de resolution,. mesme à present qu’ils reviennent aux feux, dont ils rallument nostre zele, et attisent l’ire de Dieu- sur eulx. Reste à nous de- pourveoir aux choses qui nous sont necessaires pour soustenir leurs ellorts, en quoy nous aurons tousjours besoing de Yassistance de nos amis ; entre les uels vous, Monsieur mon- Cousin, ui tenez il, _ lieu des premiers`, nous vous convions par aultant dlaflection q*u’en _portez'à ’la conservation des Eglises de Dieu : sur quoy je vous Ãprie `croire le dict s' de Clermont comme moy-mesme, et faire. entier et