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DU ROI DE NAVARRE. 383 I [1588. — visas LA rim nn JUIN.] Cop.—Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 235. l Communiqué par M. le préfet. . A LA ROYNE UANGLETEBRE. Madame, ' Ayant tousjours desiré vous representer de temps en temps l’estat de nos affaires, mesme à present que la France, par ses divisions dlentre le Roy mon seigneur, et la Ligue, s’esbranle toute pour se, ' 'dissiper ou nous rompre, _j’ay pense que je ne pouvois plus à propos ny par personnaige plus digne de ceste creance vous advertir de- toutl, que par le sieur de Clermont d’Amboise, present porteur, que j’ay prié faire ce voyage exprès, parcequ’il est temps, Madame, d’user ’ des occasions qui se` presentent, et que jamais fopportunité ne fut telle. Mais la longueur de nos maulx nous apporte du retardement, quoiquenos couraiges sieslevent de plus en plus. Toutesfois, Ma- dame, la continuation de vos bonnes graces, et les effects d'icel’les nous fortilient, et nous font esperer qulà ce besoin vous nous ferez sentir vostre faveur et bienveillance accoustumée. Je vous en supplie trez humblement, Madame, et d’adjouster foy à ce que le dict s" de Clermont vous en dira de la part de celuy qui, par le prix de sa vie, desire vousitesmoigner qu'il est pour jamais, Madame, l l U I ( Vostre tres humble et tres obeissant frere _ et serviteur, HENRY. — ‘ Élisabeth devait en être déjà bien in- de Guise. Auquel le dit ambassadeur re- _ formée PHY SCH 8lDbHSS3.d€UI` à. Paris, (1116 fOI’l§ TCSOIUUICUÈ et g9I'l6i`0IlS8I`[1OIlÈ, - le_duc de Guise avait fait visiter, le surlen— qu’estant à Paris pour la Royne sa mais- demain des Barricades, par le comte de tresse, qui avoit avec le Roy alliance et Brissac, u Le priant, dit l’Estoile, de ne se confederation d'amitié, il ne vouloit ny ne - pOlDià BStODl']CI` et de HC bO\lgCI‘, SOUS l,8S POIIVOMZ Z’iVQlI' S3llV€g8`I'C]B (IUC (ll] 9 seurance de la protection de monsieur