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quintaulx de poudre, deux cens tonnaux froment, cens tonnaux de seigle, cens tonnaux d’avoine, deux cens barrilz de...... et deux cens barrilz de beurre, pour amener le tout au port de la Rochelle, et de là le disposer. és villes et places qui en auront besoing. Je supplie trés humblement Sa Majesté de favoriser les dicts marchands de sa permission et octroy ; et encores que je sache le zele et faffection qu’Elle porte aux Eglises, si est ce que je vous prieray tres affectueu- sement, mon Cousin, de vous employer envers Sa Majesté à ce que les dicts marchands puissent obtenirla dicte permission, moyennant laquelle nous esperons, avec la grace de Dieu, soustenir mieulx que jamais feffort de nos ennemis : et oultre que les Eglises vous en auront fobligation, je m’en revancheray aussy particulierement, en tout ce que me vouldrez employer, d’aussi bon cœur que je prie Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa trés saincte et digne garde. A Montauban, ce xv° de janvier 1588.

Vostre affectionne cousin et meilleur amy,

HENRY.

[1588.] - 22 janvier.

Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n°` 179, L. I".

Cop. - - B. B. Suppl. fr. Ms. 2289-2 et Ms. 1009-4..

Imprimé. — Vie militaire et privée dc Henri IV. Paris, an xu, in-8°, pag. 78. — Journal militaire de Henri IV, par le comte on Vanom. Paris, 1823, in-8°, pag. 31 i.

[A MADAME LA COMTESSE DE GRAMONT.]

Depuis que le lacquais de ma sœur partit hyer, il m’est venu advis de fextrémité en laquelle est.une ville du hault Languedoc, nommée Burgueroles‘, qui est assiégée par le grand5prieur de Thoulouse, qui est frere du feu duc de Joyeuse. Les Eglises de m’ de Montmorency m’ont fort pressé de leur assister de mes troupes, et, pour nfy convier, m’ont asseuré que l’ennemy est resolu de donner

Plutôt Bruguerolles.