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DU ROI DE NAVARRE. 297 ou aultres moyens, afin que notre desseing ne demeure poinct sans A execution, et que la paix, si necessaire à la France, ne soit poinct retardée par leur negligerrce. Declarons tous ceulx qui s’y’opposeront directement ou indirecte-' ment, tant ecclesiastiques qifaultres catholiques, ennemis conjurez de cest Estat et de la tranquillité de ce Royaume ; protestant les prendre, en nostre protection et saulve-garde, et les vouloir maintenir et con- server dans le mesme estat et religion qu’ils sont à present, ainsy que dans tous leurs biens, privileges et libertez, _ sans rien innover ni al ; terer en aulcune façon, ainsi que nous agissons en Guyenne, Lan- guedoc et Daulphiné. - ' Donné à Fontenay le Comte, le quatorziesme jour de juillet mil cinq cens quatre-v1ngt—sept. — HENRY. — i Ai.unn. _ [1587. —vEas LA M1-JUILLET.] ' Orig. autographe. — B. B. Fonds des Cinq-cents de Colbert, Ms. 402. , _ A MONS“ DE SEGUR. _ Mons' de Segur, Je vois le temps approcher, par la grace de Dieu, de la delivrance des Eglises et de l'Estat de ce Royaume. Je recon— nois combien mes bons et principaux serviteurs m’y ont lidelement servy, et particulierement le zele, allection et soin que vous y avés apporté avec beaucoup de travail et de traverses. Mais `fespere vous I faire cognoistre, par tous bons ellects, combien je vous aime et ay _ vostre service agreable. Le porteur vous dira de mes nouvelles et l’es- tat de nos allairesl Il nous faut tous travailler à les advancer et bien assurer par delà, et pour le present et pour l’avenir. Adieu, Mons" de Segur, faictes tousjours estat assuré de I _. e y Vostretres affectionne maistre et parfaîct amy, ' - HENRY. l — LETTRES DE HENRI IV. II.