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DU ROI DE NAVARRE. 2l13 i PGTSOIIIIB VOUS assiste (Ill *S€COl1I’ll ill]. l)€SOlDg,€Il Côlîl et l«OUl§ CC vous touchera, de meilleure volonté que je feray ; et m’y employeray comme si `e’estoit mon faict propre. Vous cognoistrés a l’effect, que je suis et seray tousjours i i . Vostre bien affectionne cousin et bon amy, . HENRY. ( qui est l’accord faict entre luy et la mere cliascun en nommera deux ; lesquels quatre de la dicte fille, du consentement de ses s’accorderont encore d'un cinquiesme, et parens, pour faire le mariage d'elle et de ce, dedansle terme de quatre mois, ou plus son fils aisne, lepriant de ne le truver i tost si faire se peut. Luyipromettra en oul- mauvais ni cstrange, et considerer si l'in- tre qtfadvenant (ce que Dieu ne veuille) le terest qu’il y_a le doibt excuser de la facon deces du dict s' de la Vauguyon, avant que dont il en a usé, et toutesfois quiil res les choses cy dessus ne fussent eflectuées, pècte tant l'amitié du dict sieur de la Van- de tenir ces mesmes promesses à ses en- guyon, et craindroit tant de luy faire in- fans, et de charger aussi son fils de les ac- jure et desplaisir, qu’il luy promettra et complir ; et quant au douaire qui pourroit. fera serment sur sa foy, qu’cn cas que la appartenir à la dicte fille sur les terres et i dicte fille ne se veuille faire catholique, ou biens du dict s' de la Vauguyon, men dict que, pour quelque aultre occasion, le dict_ sieur de Mayenne luy promect de l’en faire mariage ne se feroit avec son dict lils, de tenir quicte, et luy et les siens, tant que. n’en faire ny traicter le mariage avec la dicte fille sera en leur pouvoir ; et pour aultre, si ce n’est du gré et consentement Yobservation de tout ce que dessus, il luy du dict s' de la Vauguyon, és mains du- obligera son honneur et sa foy. » quel il promettra de la remectre aux dicts «Plus bas est écrit de la main de Mon- cas, s’il s’en veult charger. Luy promectra seigneur de Mayenne : ‘ dadvantaige que, quand bien toutes choses «Je promets satisfaction en ce qui est. se rapporteroient pour le mariage d'elle et « eseript en ce papier.- » de son dict fils, toutesfois qu’il ne s’en fera Malgré cet accord, le duc de Mayenne ' aulcuns contract ny consommation de pa- continua à retenir comme prisonnière l’hé- role ny d’ell’ect, que iceluy s' de la Vau- ritière de Caumontjusqifen 1 5g5, oùles ré- guyon, lequel il recognoist avoir faict de clamations énergiques de cette dame, alors _ grandes despenses à l’occasion de la dicte âgée de vingt et un ans, parvinrent enfin à fille, n’en demeure content et satisfaict la rendre à la liberté. L’usage qu'elle en fit entierement, et mon dict s' de Mayenne. ne fut pas plus au profit de la maison de ' De laquelle satisfaction tant en deniers Lorraine que de celle d’Escars. Elle se ma- A I qu’en aultres choses, il luy promettre aussy` rîa, le 5 fevrier 1595, avec François d’Or- sur sa foy de s’en remettre et suivre l’ar- léans, comte de Saint-Paul, dont elle fut bitrage des quatre de leurs pareus dont veuve en 1631. Elle mourutlezjuin xôlm. 31.