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~ DU BO] DE NAVARRE. 177 ner une juste _deH’ense ; vous leur scaurés mauvais gré des maulx con-. secutifs, comme vous lesrecognoissés aucteurs et causes des premiers. De moy, je me desplairay- en mon mal—heur, de ne pouvoir deschas- ser le mal universel de cest Estat sans quelques maulx. Je me plairay pour le moins en mon integrité, qui les ay voulu rachepter de ma vie, qui la sentiray tousjours bien employée pourla conservation de cest.Estat et de vous tous. Or, Messieurs, je vous diray pour la lin, que j’attends et atten- dray.tous_iours de- vous tout ce qui se peut et doibt de vrais Fran- çois, et de la regle exemplaire des François. Attendés de moy pa- reillement tout ce qui se peut et doibt d’un prince François et d’un prince chrestien, pour l’union de _l’Eglise, le s’ervice du Roy mon ' seigneur, le bien du Royaume, le soulagement du peuple, etlle con- tentement de tous les gens de bien. Je prie Dieu, Messieurs, qu’il ait pitié et compassion de ce Royaume, et nous doint à tous un bon . conseil, pour sa gloire et nostre propre bi_en. Amen. _ De Montauban, ce premier janvier 1586.. Vostre meilleur et plus aflectionné amy, ( HENRY. _ [1586. — VERS _LE COMMENCEMENT DE JJANVIEB 1.] — I". q Imprimé. -- Suite des Lettres et Mémoires de messire Philippe.; de Mornay. Supplément, p. 65. Amsterdam, 1651, in Zi°. A, ` A MESSIEUBS LES ESTATS GENERAUX DES PAYS—BAS. ' Messieurs,.l’envoye vers la roine d’Anglet’erre le s' de Buzenval, ` ` gentilhomme ordinaire de ma chambre, auquel j’ay commandé de vous faire part de mes nouvelles et m’advertir des vostres,' selon la " correspondance qui doibt estre ordinaire entre nous. Je desire que vous fassiés un singulier estat de mon amitié et bonne volonté en- vers vous, et quil se presente occasion en laquelle je vous en puisse U - Mornay, sans donner la date de cette lettre, en indique la place immédiatement après la précédente. i. r.x ; m a¤s ne mmm iv. - ii. ~ i a3