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DU ROI DE NAVARRE- 133 1585.-4 10 SEPTEMBRE. ` Orîg. — Arch. du château de Poyanne. Copie transmise par M. le baron Méchin.

[A MONSR DE POYANNE.] A _

Mons' de Poyanne, Ayant entendu quele capitaine Gonse avoit prins deux de vos chevaulx, j’en ay esté bien marry, luy ayant mande qu'il ne faille de les rendre incontinent ; et ne Yen quicte pour cela, car je le casseray. Or je vous envoie ce porteur, qui est de mes gardes, avec ceste lettre, pour vous dire que je ne veulx soudrir que vous qui estes de mes amys, ne ceulx qui dependent de vous, reçoi- vent desplaisir d’aulcuns des miens ; et vous feray paroistre que [ay en reconno1ssance ceulx que faune comme vous. Et sur ce, Je prieray le Createur, Mons' de Poyanne, vous tenir en sa saincte et digne garde. De Navarrens, ce x° septembre 1585. Vostre bien hon et asseuré amy,

HENRY.

Je vous prie me mander si, estant arrivé au Mont de Marsan, je vous pourray voir en quelque lieu en la campagne, pour vous dire des choses qui importent au service du Roy. ' 1585. — 1 2 SEPTEMBRE. _ Cop. — B. B. Fonds Leydet, Mém. mss. sur Geoiïroy de Vivans, p. 75. ` [A MONS" DE VIVANS.] Mons' de Vivans, Avant que vostre homme arrivast, celuy de Mon taulban avoit prins toute la pouldre qui se pouvoit retirer d’icy, mais r j’en ay envoyé querir prés d’icy sept huict quintals. Je ieray conduire, si on les apporte avant mon partement ; sinon, envoyant dans quinze ou vingt jours la Barriere ou aultre homme de qualité, mons' de S* `Geniés en fera delibvrer quinze quintals, moyennant qu’on la