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[1] Croyés, je vous prye, le sr d’Eguieres, et faictes au reste estat assuré de mon amityé.



1584.— 6 août.

Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8859, fol. 5 recto.

Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.


À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Je m’estoys asseuré, soubz vostre promesse, que les guarnisons des villes de seureté seroyent payées dans la fin du moys passé, et voicy le vie du present ; estant si importuné par les soldatz qui ne peuvent plus endurer et se contenir comme ils doibvent, estant à craindre qu’ilz facent des excez et insolences, qui me faict vous pryer bien affectueusement, mon Cousin, d’y pourvoyr et faire en sorte que les dictes guarnisons soyent payées au plus tost, afin d’obvyer à tous inconveniens qui s’en pourroyent ensuyvre, comme trop mieulx vous sçavez. Et esperant qu’y donnerez l’ordre requis, je prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. De Nerac, ce vje d’aoust 1584.

Vostre bien affectionné cousin

et assuré amy,


HENRY.
  1. Post-scriptum de la main du roi.