leur maison, à laquelle, en consideration de vous, je feray tousjours paroistre l’affection et amitié que sçauroient esperer de moy. Partant, je prieray Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à St Jehan d’Angely, ce xxe,jour de juin 1582.
Copie. — Arch. de M. le général comte de Bourbon-Busset. Envoi de M. l’abbé Chambon, curé de Souvigny, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
Messrs de Tavannes, La presente ne sera que pour vous dire qu’ayant entendu les propos de ce mariage, qui se traitent entre vostre sœur[2] et le fils de mon cousin le sieur de Busset, et m’assurant qu’il trouvera en vostre maison l’alliance et le bien et le contentement qu’il en espere, je ne puis que je n’en sois trez aise, et aye bien agreable la resolution qu’il a prise ; desirant que les propos se continuent et reussissent à bonne fin, pour vous asseurer que quand vous aurez pris ceste alliance avec le dict sieur de Busset qui m’attache et m’appartient, j’auray, oultre la volonté, plus d’occasion de vous faire paroistre l’amitié et affection que vous sçauriez desirer, et qui ne vous manquera jamais là où j’auray moyen de vous faire plaisir, d’aussy bon cœur que je prie Dieu, Messrs de Tavannes, vous avoir en sa saincte garde. Escript à St Jehan d’Angely, [le] xxe jour de juin 1582.
- ↑ Guillaume de Saulx, comte de Tavannes, et Jean de Saulx, vicomte de Lugny, tous deux fils du maréchal de Tavannes et de Françoise de la Baume.
- ↑ Ce second mariage projeté par M. de Busset ne s’étant point réalisé, Claude de Saulx-Tavannes épousa, en premières noces, Jean-Louis, marquis de la Chambre, et, en secondes noces, Louis d’Aminville Bordillon, marquis d’Epoisses.
