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et de me venir trouver avec les aultres ; priant le Createur, Monsr de Meslon, qu’il vous ayt en sa garde. De Levignac, ce xiije aoust 1580.

Vostre bon maistre et amy,


HENRY.


[1] C’est assés qu’il parte demain, au point du jour.



1580. — 3 septembre.

Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MESSRS D’ESCORBIAC, DU PIN ET TRESRIEUX.

Messrs de Scorbiac, du Pin et Tresrieux, Parce que je preyoy l’extreme besoin que j’auray de finances, lorsque je seray à Montauban, pour les frais et despenses publiques, Je vous prie les recueillir avec le plus de diligence qu’il vous sera possible, et, les ayant assemblées, ne vouloir acquitter aucun mandement pour si exprez qu’il soit, que je ne sois par delà ; car je veux reserver tous ces desniers pour les occasions plus importantes. Sur quoy, m’asseurant que vous suivrés mon intention, je prieray Dieu, Messrs d’Escorbiac, Le Pin et Tresrieux, vous avoir en sa garde. De Lectoure, ce iije septembre 1580.

Vostre meilleur et asseuré amy,


HENRY.



1580. — 11 septembre.

Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR ESCORBIAC,

CONSEILLER DU ROY MON SEIGNEUR EN SA COURT DU PARLEMENT DE THOLOSE.

Monsr d’Escorbiac, J’ay receu vostre lettre, et vous prye apporter le mesme soing qu’avés faict jusques icy à la conservation des finances

  1. Ce post-scriptum est de la main du roi.