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si le bien n’en est reussy tel que l’on s’estoit promis, la faulte n’en est pas mienne, mais provenue par l’artifice de ceulx qui y ont apporté plus de jalousie que d’advancement, destournant la commune intelligence que nous eussions pu prendre, le dict s^r de Montmorency et moy, à l’effect d’un si grand bien. Je vous supplye trez humblement, Monseigneur, pourveoir à toutes ces choses par vostre grande prudence, nous conserver la paix, de laquelle nous sommes desireux, et à laquelle je tiendray tousjours la main, comme j’ay faict, tant qu’il me sera possible. Et pour le regard de Mende, n’ayant receu la response par Constant, que j’envoyay aussi tost que j’en sceus la nouvelle, je seray tousjours prest et disposé d’apporter à la reparation et restablissement du faict, toute la creance et faveur que j’y pourray employer, et selon les commandemens qu’il vous plaira m’en faire ; attendant lesquels je mectray peine de retenir toutes choses et d’esteindre ce feu par tous moyens. À quoy j’ay trouvé que la Royne ma femme avoit jà prudemment pourveu, et donné si bon commencement, auparavant mon retour, que n’ay faict que suivre le chemin qu’elle avoit pris…

[HENRY.]

1580. — 1^er février.

Imprimé. – Lettres de Henri IV… publiées par L. P. Paris, 1818, in-12, p. 116.

[À MONS^R DE VERAC.]

Mons^r de Verac, Estant tout asseuré de la bonne volonté et affection que portez tant au party de la Religion qu’à moy particulierement, j’ay despesché le sieur de la Valiere^[1], present porteur, lequel

↑ Bien que ce fût seulement en 1582 que Laurent le Blanc, seigneur de la Baume et de la Vallière, ait donné en partage et Jean, son fils aîné, seigneur de Ruau, la terre de la Vallière, qu’il avait achetée, il paraîtrait, d’après cette lettre, que ce fils portait déjà le nom de la Vallière en 1580 ; car il s’agit bien ici de Jean le Blanc, seigneur de Ruau, de la Vallière, etc. fils de Laurent le Blanc et de Marie Testu. Il fut d’abord maître d’hôtel ordinaire du Roi, de la reine mère et du duc d’Alençon. En 1578, il devint capitaine du château de Plessis-lez-Tours, et, en 1597, maitre d’hôtel ordinaire de la reine Marguerite. Le P. Anselme cite des lettres du 23 août 1589, où Henri IV rappelle les services et la fidélité de Jean le Blanc, seigneur de la Vallière, et promet de lui conserver son état de maître d’hôtel. Jean de la Vallière mourut sans postérité. Son titre passa à son frère Laurent, bisaïeul de la célèbre duchesse de la Vallière.

[1] Bien que ce fût seulement en 1582 que Laurent le Blanc, seigneur de la Baume et de la Vallière, ait donné en partage et Jean, son fils aîné, seigneur de Ruau, la terre de la Vallière, qu’il avait achetée, il paraîtrait, d’après cette lettre, que ce fils portait déjà le nom de la Vallière en 1580 ; car il s’agit bien ici de Jean le Blanc, seigneur de Ruau, de la Vallière, etc. fils de Laurent le Blanc et de Marie Testu. Il fut d’abord maître d’hôtel ordinaire du Roi, de la reine mère et du duc d’Alençon. En 1578, il devint capitaine du château de Plessis-lez-Tours, et, en 1597, maitre d’hôtel ordinaire de la reine Marguerite. Le P. Anselme cite des lettres du 23 août 1589, où Henri IV rappelle les services et la fidélité de Jean le Blanc, seigneur de la Vallière, et promet de lui conserver son état de maître d’hôtel. Jean de la Vallière mourut sans postérité. Son titre passa à son frère Laurent, bisaïeul de la célèbre duchesse de la Vallière.

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