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[1579. — avril environ.]

Orig. autographe. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8834, fol. 14 recto.

Cop. – B. R. Suppl. fr. no 1009-4.


À MON COUSIN MONSR DE DAMPVILLE,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Je ne sçaurois assez vous mercier du soing que vous avés de moy et de l’advis que vous me donnés[1] par celle que le sr de St Ravy m’a baillée de vostre part. Je ne ferai faulte de prendre plus garde à moy que je n’ay cy devant fait, n’y pouvant donner l’ordre que je desire, à cause que l’advertissement n’est ni certain ni particulier. Atendant qu’il le soit, je vous prie, mon Cousin, veiller de vostre part et m’advertir de ce que vous en pourrés aprendre et de toutes autres choses, comme je feray de ma part. Et ayant fait entendre au dit de St Ravy ce qui se presente, pour vous en faire le recit, je n’estendray ceste lettre davantage que pour prier Dieu vous donner, mon Cousin, l’heureuse et longue vie que vous desire

Vostre plus affectionné cousin et asseuré ami,
HENRY.



1579. — 3 mai.

Orig. – Arch. de M. le marquis de Senégas, à Castrais (Tarn). Communication de M. Belhomme, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SENEGAS[2].

Monsr de Senegas, Ayant esté toutes choses resolues et arrestées pour l’establissement de la paix et execution du dernier edict de pa-

  1. Voyez sur les avis de ce genre qu’il reçut à cette époque la lettre du 15 avril 1580.
  2. Charles Durand, baron de Senégas, servit sous les ordres du baron de Biron, frère du maréchal, en 1569, et avait été, en 1572, gouverneur de Puylaurens pour les religionnaires.