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pu présenter des notions certaines. Dans les familles encore existantes, la communication des lettres de Henri IV, conservées avec leurs titres, a été parfois accompagnée d’anciens parchemins, de généalogies, de brevets, de preuves dressées par d’Hozier ou Chérin, renseignements précieux, mais que j’ai admis seulement après m’être assuré que rien n’y était dû à la complaisance du juge d’armes. Je me suis attaché à ce que la mention d’une race ancienne fût entourée des mêmes garanties, dans mon commentaire, que l’admission du nom d’un chevalier croisé dans la salle des Croisades au musée de Versailles[1].

Aussi un certain nombre de noms sont restés non expliqués, malgré ces renseignements des familles, malgré les preuves de l’Ordre du Saint-Esprit, les preuves exigées pour certains honneurs de la cour et autres pièces du cabinet des Titres, les histoires imprimées de plusieurs grandes maisons, comme les Montmorency, les Montesquiou, les Béthune, les Castelnau, etc. les excellents historiens de Thou et dom Vaissète, les nobiliaires de diverses provinces, les meilleurs dictionnaires biographiques, le Dictionnaire de la noblesse de la Chesnaye des Bois, l’Armorial général de France de d’Hozier, les estimables travaux de MM. Laine et Borel d’Hauterive, l’Histoire des pairs de France de M. de Courcelles, etc. enfin l’ouvrage qui reste la base fondamentale de toute étude généalogique, l’Histoire de la maison de France et des grands officiers de la couronne, par le père Anselme. Nommer cet immense travail du savant augustin, c’est rappeler une fécondité inépuisable

  1. Il est bien entendu que chaque nom, plus ou moins répété dans la correspondance, n’est l’objet que d’une seule note. La seconde table de chaque volume renvoie à la page où le lecteur trouvera ces renseignements sur les noms qu’il remarquerait à l’un des autres endroits où ils sont répétés sans la note.