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sont subdivisées, chacune, par années et par mois. Chaque lettre est précédée de la date précise ou approximative qui lui est assignée. Lorsque cette date n’est point fournie par la lettre même, les crochets [ ] où elle est intercalée constatent un renseignement provenant d’ailleurs, ou la conjecture par laquelle j’ai suppléé au manque de tout renseignement.

Il en est de même pour les suscriptions : lorsqu’une copie n’a point donné comme transcrits sur l’original le nom et le titre de la personne à qui une lettre est adressée, l’adresse, suppléée par nous, est placée entre crochets. S’il s’agit d’une de ces lettres intimes, dont les originaux ne portent jamais de suscription, comme dans la correspondance du prince avec ses maîtresses, la suscription, pour signe distinctif de plus, est imprimée en capitales italiques.

Entre la date et la suscription de chaque lettre, se trouve la mention de la source dont elle provient, ou, lorsque cette source est autre qu’un des grands dépôts publics de Paris, le nom de la personne, ou bien le titre du magistrat aux soins de qui nous en avons dû la communication. Cette mention de la provenance est précédée d’une de ces indications : original autographe, ou original[1], ou minute, ou copie, ou imprimé, suivant que la pièce d’après laquelle nous publions la lettre a l’un de ces caractères. Souvent, outre l’original, nous avons eu une ou plusieurs copies, un ou plusieurs textes imprimés. Il en est fait mention : ce qui met le lecteur à même, non-seulement

  1. C’est-à-dire où il n’y a de l’écriture du Roi que la signature, et le court salut qui la précède.