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place[1], vous asseurant qu’en tous les endroicts où j’auray moyen de recognoistre le plaisir que vous me ferés en ce faisant, vous me trouverez tousjours prest de m’y employer. Mais ce sera d’aussy bon cœur que je prie Dieu, Monsr de Cavours, vous avoir en sa trez-saincte et digne garde.

Escript à Avignon[2] le xve jour de decembre 1574.

Vostre bien bon amy,
HENRY.
  1. Brantôme parlant de madame Louise de Bourbon, sœur aînée du connétable de Bourbon, qu’il avait connue, âgée de cent ans, dit : « Il ne sçauroit avoir plus haut de trente ans qu’elle est morte, là où le Roy, la Reyne et tous les princes de la Cour, et d’ailleurs ses alliés envoyerent ambassadeurs et agens pour se trouver à ses obséques, ainsi qu’est la coustume de ce faire parmy les grands. » (Vies des hommes illustres et grands capitaines françois. – M. de Montpensier.)
  2. Le roi de Navarre se trouvait avec la cour dans cette ville, où Henri III s’enrôla dans la confrérie des Battus. « La Royne-mère, dit l’Estoile, comme bonne pœnitente, en voulust estre aussi, et son gendre le roy de Navarre, que le Roy disoit en riant n’estre guere propre à cela. » (Journal de Henry III, 1574, 2 décembre.)