on lui a appliqué un vésicatoire à la nuque.
Hangâr, s. Hangar, remise, toiture, abai-vent, paillasson, natte pour abriter.
— Mett dè marchandèie dizo dè hangâr : placer dea marchandises sous des hangars.
Hanicrock, s. Clou recourbé à deux pointes.
Hanicrock, s. Anicroche, difficulté, entraves, accroc, obstacle.
— On chikaneû d’avokâ no-z-a fai cin hanicrok : un chicaneur d’avocat nous a fait cent anicroches.
Hanpai, s. Morceau de pavé.
Hanri è Hinri, s. Henri, nom d’homme.
— Fâ cink ou sî Hinri po chècî n’poïe foû d’on korti : il faut cinq ou six Henri pour chasser une poule hors d’une prairie.
Hansî, v. Respirer, attirer et repousser l’air par le mouvement des poumons ; haleter, précipiter l’aspiration et l’expiration ; être essouflé.
— Ell a del pônn dè hansî, ell a l’koûtress-d’alenn : elle a de la peine de respirer,
elle est asthmatique.
— I n’wess ni hansî, ni soflé divan s’pér : il n’ose souffler mot en présence de son père.
Hansî, v. (Ji hansèie, no hansan).
Mesurer une quantite d’eau, terme de fontenier.
Hansiech è Hansihech, s. Mesurage des eaux de fontaines, etc.
Hansion, s. Calibre, grandeur de l’ouverture d’un tuyau de fontaine ; quantité d’ qui s’en écoule.
— Li Vèie m’a-t-akoirdé on hansion d’aiw : la Ville m’a accordé une portion d’eau de
fontaine.
Hansion, s. Échantillon, petite parcelle, principalement d’étoffe, pour servir de montre.
— Avöîm dè hansion d’bai dra, di fenn sôïe : envoyez-moi des échantillons de beau drap, de fine soie.
Hansion, s. Tuyau de fontaine ; portion d’eau qu’il foumit divisée par centimètres.
Hansioné, v. (Ji hansionn è ji hansionaie). Echantillonner, confronter, on poids, une mesure quelconque avec son modèle.
— To vo pèç di stof on stu hansioné : tous vos coupons d’étoffe ont été échantillonnés.
Hanskott, s. Bure, étoffe grossière faite de laine ; bureau.
— On-z-a rmoucî lè pôf del poroch avou del hanskott : on a rhabillé les indigents de la paroisse avec de la bure.
Hanskrouf, s. Croque-mitaine, personnage imaginaire dont on fait peur aux enfants ; valet prétendu de Saint-Nicolas.
— N’alé nin la, Hanskrouf vi hapret ! N’allez pas là, Croque-Mitaine vous happera.
Hanté, v. (Ji hantt, no hantan).
Courtiser[1], faire la cour k une demoiselle, la rechercher en mariage.
— Aprè avu hanté lontin ciss krapôtt la, i l’a lèî la : après avoir courtisé longtemps cette jeune fille, il l’a délaissee.
— Hanté è mariech : courtiser une demoiselle dans l’intention de l’épouser.
— Tél gin hante-t-on, tél gin d’vin-t-on : dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es[2]
Hantech, s. Hantise, action ou manière de courtiser.
— Ci jônn om la è foir po l’hantech : ce jeune homme est disposé à la hantise.
Hanteû, eûss ou ress, s. Courtisan, amant, godelureau.
— Baikô d’hanteû è pô d’marieû : beaucoup d’amants et peu d’épouseurs.
Hantrèie, s. Hantise, amours, fréquentation.
— Li pôv valet a-t-avu dè mâleûr divin sè hantrèie : le pauvre garçon a essuyé bien des contrariétés, bien des tribulations dans ses amours.
Hanu, s. Hannut, ancienne ville, commune du canton d’Avesnes, à 20 k. de Huy et 31 k. de Liége. Pop. 1,100 h. Sup. 657 hect.
— Gnaveû Diew è l’Dial è l’Bäî d’Hanu : il y avait complication, confusion, cohue.
Hanzîr, s. Grosse-corde.
Hap. Voy. A-hap, Al-hap, È-hap.
Hapâ, s. Volet, filet, grille d’un pigeonnier.
— Sèré, doviair li hapâ : tirer, lâcher le filet du pigeonnier.
— Tapé dè peû so l’hapâ : sonder le terrain.
Hapaie, s. Laps de temps, temps moral, certain temps.
— Gna n’hapaie ki ji n-l’âïe vèïoû : il y a assez longtemps que je ne l’aie vu.
— Kwan on-z-è moir, on n-n’a po n’hapaie : quand on est mort, on est plus couché que debout.
— Fé n’sakoi al hapaie : faire quelque chose à la hâte.
Hapâtt, s. Gribouillette, jeu d’enfants qui se disputent une chose qu’on leur a jetée.
— Tapé dè kach al hapâtt : jeter des fruits tapés à la gribouillette.
Hap-châr, s. (suranné). Commis chargé anciennement de capturer les viandes non-acquittées à leur entrée en ville.