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— Regardez, murmura-t-il.

M. Pédoussault se pencha. C’était un jeune homme à l’air vieux, blond, sans barbe, et longtemps il s’abîma dans une muette contemplation. Des moutons, au loin, poussaient des vagissements. Un bourdon égaré piquait des têtes contre la glace.

À son tour, M. Rozes demanda :

— Eh bien ?

— C’est vous qui avez fait ça ?

— Oui,… tout-à-l’heure.

— Sacristi ! dit le médecin.

Puis, au bout d’un nouveau silence :

— Vous pouvez vous vanter d’avoir un tœnia des mieux conditionnés.

— Un tœnia ?